Mon coup de gueule du moment
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Re: Mon coup de gueule du moment
faudrait prendre le discours en entier Pourquoi pose t-il cette question ...
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Re: Mon coup de gueule du moment
Oh !
Une fois tu m’ reproches de n’avoir pas resumė, et là, tu veux l’intégralité du discours. Faudrait savoir :oops:
.
Bon, que voilà un joli coup très intelligent :idea:
de la part de JLM qui prend tout le monde de court
et met le Président au pied du mur !
Selon la réponse, l’on saura si LFI est la cause d’une réaction ou le prétexte. Et si le programme n’y est pas pour qq chose ?
Une fois tu m’ reproches de n’avoir pas resumė, et là, tu veux l’intégralité du discours. Faudrait savoir :oops:
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Bon, que voilà un joli coup très intelligent :idea:
de la part de JLM qui prend tout le monde de court
et met le Président au pied du mur !
Selon la réponse, l’on saura si LFI est la cause d’une réaction ou le prétexte. Et si le programme n’y est pas pour qq chose ?
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Re: Mon coup de gueule du moment
la réponse est dans la question Claude.
Tiens, voilà la réponse de Lucie Castets aux journées LFI, entretien :
Tiens, voilà la réponse de Lucie Castets aux journées LFI, entretien :
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Re: Mon coup de gueule du moment
J’en veux à Macron. Mais pas de ce que je ne cesse d’entendre.
Il porte trop de casquettes. J’énumère.
Acteur, il est figure d’affiche et aussi comptable de Sa politique.
Il reçoit les partis, et devient négociateur.
Enfin il est arbitre.
TROP de rôles.
.
Par ailleurs, sa destitution ne serait ni acquise, ni possible, ni enfin et surtout souhaitable.
.
Je lui en veux enfin de ne pas avoir pris au mot le NFP. Nommer Castets aurait été pédagogique…
Et donc je lui en veux d’avoir de ne pas avoir fait semblant de croire que le gouvernement de Lucie Castets était possible sans censure immédiate.
Du coup, la gauche n’apprendra rien de cette période. Elle ne pourra faire facilement son auto-critique.
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Il porte trop de casquettes. J’énumère.
Acteur, il est figure d’affiche et aussi comptable de Sa politique.
Il reçoit les partis, et devient négociateur.
Enfin il est arbitre.
TROP de rôles.
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Par ailleurs, sa destitution ne serait ni acquise, ni possible, ni enfin et surtout souhaitable.
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Je lui en veux enfin de ne pas avoir pris au mot le NFP. Nommer Castets aurait été pédagogique…
Et donc je lui en veux d’avoir de ne pas avoir fait semblant de croire que le gouvernement de Lucie Castets était possible sans censure immédiate.
Du coup, la gauche n’apprendra rien de cette période. Elle ne pourra faire facilement son auto-critique.
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Re: Mon coup de gueule du moment
Humour. Certains ont trouvé des parallèles.
Ce fut le cas de Mac Mahon, Président qui dissout une chambre des députés à majorité républicaine en 1876.
Les gros malins parleront donc de Mac Macron.
.
Mais ça n’a rien à voir. Si ce n’est l’entêtement du vieux maréchal et président !
En 1876, Mac Mahon se retrouve avec une Chambre des députés où les groupes républicains, alliés, possèdent la majorité absolue des sièges. Leur majorité est confirmée à nouveau, en 1877 après la dissolution.
La deuxième erreur d'analyse porte sur la dissolution elle-même. Emmanuel Macron a provoqué de nouvelles élections législatives alors que son mouvement possédait une majorité relative à l'Assemblée (ce qui n'était pas le cas de Mac Mahon : les monarchistes le soutenant ne contrôlaient que 78 des 533 sièges, en 1876) et en raison d'une cuisante défaite aux élections européennes.
Ce fut le cas de Mac Mahon, Président qui dissout une chambre des députés à majorité républicaine en 1876.
Les gros malins parleront donc de Mac Macron.
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Mais ça n’a rien à voir. Si ce n’est l’entêtement du vieux maréchal et président !
En 1876, Mac Mahon se retrouve avec une Chambre des députés où les groupes républicains, alliés, possèdent la majorité absolue des sièges. Leur majorité est confirmée à nouveau, en 1877 après la dissolution.
La deuxième erreur d'analyse porte sur la dissolution elle-même. Emmanuel Macron a provoqué de nouvelles élections législatives alors que son mouvement possédait une majorité relative à l'Assemblée (ce qui n'était pas le cas de Mac Mahon : les monarchistes le soutenant ne contrôlaient que 78 des 533 sièges, en 1876) et en raison d'une cuisante défaite aux élections européennes.
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Re: Mon coup de gueule du moment
L'état de mes vertèbres et la douleur qui l'accompagne ne me permettent pas de faire du ménage.
J'ai donc embauché une femme de ménage une fois/semaine: une jeune maman albanaise, en France depuis deux ans
qui a bien besoin de travailler. Bien sûr, en la déclarant en CESU. Je n'ai plus la tête pour faire ça. Donc, sachant qu'un estanco France Services
existe à la Mairie, je m'y pointe. Ben non…paraît que c'est pas possible: le jeune qui est là me dit qu'ils ne sont pas là pour ça mais pour aider dans les démarches administratives des migrants par exemple…Chuis naïve ou bien? Coite en tous cas.
"Hou! Hou! Ma fille! Quand tu seras rentrée de vacances, ta mère aura besoin de toi!".
Je commence à comprendre pourquoi ces démarches découragent plus d'une personne qui, du coup, ne font pas ce qu'elles devraient faire.
J'ai donc embauché une femme de ménage une fois/semaine: une jeune maman albanaise, en France depuis deux ans
qui a bien besoin de travailler. Bien sûr, en la déclarant en CESU. Je n'ai plus la tête pour faire ça. Donc, sachant qu'un estanco France Services
existe à la Mairie, je m'y pointe. Ben non…paraît que c'est pas possible: le jeune qui est là me dit qu'ils ne sont pas là pour ça mais pour aider dans les démarches administratives des migrants par exemple…Chuis naïve ou bien? Coite en tous cas.
"Hou! Hou! Ma fille! Quand tu seras rentrée de vacances, ta mère aura besoin de toi!".
Je commence à comprendre pourquoi ces démarches découragent plus d'une personne qui, du coup, ne font pas ce qu'elles devraient faire.
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Re: Mon coup de gueule du moment
à ta place, je demanderai au maire si ta demande est vraiment exclue du travail de france services!
Modifié en dernier par ege le 02 sept. 2024, 17:16, modifié 1 fois.
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Re: Mon coup de gueule du moment
Merci Ege.à ta place, je demaderai au maire si ta demande est vraiment exclue du travail de france services!
Demader à la Mairie: c'est ce que je pensais faire cet aprem, à l'ouverture de l'accueil.
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Re: Mon coup de gueule du moment
Mon coup de gueule == Lutter contre la steppe méditerranéenne qui vient.
Il y a des moments où l’ « on » parle de tas de choses,
et plus grand monde ne parle d’écologie, de transition, etc.
comme si ce n’était pas dans la rude actualité.
Alors je jette ma poignée de grêlons de l’été.
.
. . .
Ci-dessus.
Articles de la rubrique « Climat & Environnement « de Libé, sur les 3 ou 4 derniers jours …
:mrgreen:
Une de mes préoccupations de fond
en matière de travail de jardinage
est en réaction avec toutes les mauvaises tendances
qui annoncent un enfer dans la zone méditerranéenne,
à travers des infos publiées par ce journal
et dans qq mètres carrés, de faire ma petite part,
la fameuse goutte d’eau du colibri …
.
Il y a des moments où l’ « on » parle de tas de choses,
et plus grand monde ne parle d’écologie, de transition, etc.
comme si ce n’était pas dans la rude actualité.
Alors je jette ma poignée de grêlons de l’été.
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Une de mes préoccupations de fond
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et dans qq mètres carrés, de faire ma petite part,
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Re: Mon coup de gueule du moment
Plumee, le gars de ta mairie ne doit pas avoir les informations !plumee a écrit : ↑29 août 2024, 14:46L'état de mes vertèbres et la douleur qui l'accompagne ne me permettent pas de faire du ménage.
J'ai donc embauché une femme de ménage une fois/semaine: une jeune maman albanaise, en France depuis deux ans
qui a bien besoin de travailler. Bien sûr, en la déclarant en CESU. Je n'ai plus la tête pour faire ça. Donc, sachant qu'un estanco France Services
existe à la Mairie, je m'y pointe. Ben non…paraît que c'est pas possible: le jeune qui est là me dit qu'ils ne sont pas là pour ça mais pour aider dans les démarches administratives des migrants par exemple…Chuis naïve ou bien? Coite en tous cas.
"Hou! Hou! Ma fille! Quand tu seras rentrée de vacances, ta mère aura besoin de toi!".
Je commence à comprendre pourquoi ces démarches découragent plus d'une personne qui, du coup, ne font pas ce qu'elles devraient faire.
Il existe un CCAS dans ta commune, je t’indique le lien : https://www.sanitaire-social.com/fiche/ ... 110/01-122 - Téléphone 04 74 40 41 80
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Re: Mon coup de gueule du moment
C'est important de montrer la réalité du dérèglement climatique, je suis totalement d'accord. Cependant, il faut aussi en montrer les causes. Là, montrer les effets (une sorte de loupe) sont plutôt désespérants ! Je replace le contexte dans un cadre plus large.Claude a écrit : ↑30 août 2024, 08:57Mon coup de gueule.
Il y a des moments où l’ « on » parle de tas de choses,
et plus grand monde ne parle d’écologie, de transition, etc.
comme si ce n’était pas dans la rude actualité.
Alors je jette ma poignée de grêlons de l’été.
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Articles de Libé, sur les 3 ou 4 derniers jours …
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Une de mes préoccupations de fond
en matière de travail de jardinage
est en réaction avec toutes les mauvaises tendances
qui annoncent un enfer dans la zone méditerranéenne,
à travers des infos publiées par ce journal
et dans qq mètres carrés, de faire ma petite part,
la fameuse goutte d’eau du colibri …
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En 2015, le Monde diplo place sous ce titre dès 2015 : TOUS RESPONSABLES ? la question climatique https://www.monde-diplomatique.fr/2015/ ... EUIL/54139
Les effets du dérèglement touche plus durement les plus pauvres sur la planète et la cause n'en est pas leur surconsommation, mais une mauvaise consommation; les énergies fossiles que les multinationales continuent d'exploiter mais aussi prospecter ne sont pas du tout inquiétées....La guerre économique que se livrent les Etats et les multinationales nous place dans un situation de dépendance qui, si elle ne nous dédouane pas, nous met tous dans une sale situation, dans l'incapacité d'échapper au système qui lamine bien des volontés, des désirs de changement....
Alors oui, il faut montrer les effets de la crise climatique (qui rime avec crise économique) mais surtout les origines économiques.
Est-il utile de montrer que la trajectoire à +2° est un marché de dupes, qu'il faut plus voir une trajectoire à +4°, puisque rien ne change, au contraire ! La conférence mondiale sur le Climat à Dubaï n'en est-elle pas le reflet ? https://www.monde-diplomatique.fr/2024/ ... TAUD/66650
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Re: Mon coup de gueule du moment
.
:oops:
Les effets ÉVOLUENT.
C’est donc important de ne pas se contenter de MOTS
de généralités comme réchauffement et ou dérèglements
et que, nous tous, cherchions à savoir ce qui se passe.
La majorité de la population, elle baisse la tête pour regarder ses pieds. Elle ignore et ne veut pas entendre.
La position que tu prônes
est une façon de mettre la charrue avant les bœufs qui consiste à faire COMME SI … tout le monde savait.
Quant aux responsabilités, cela reste qq de chose de complexe.
Aujourd’hui, j’ai envie de rester EN AMONT.
.
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Re: Mon coup de gueule du moment
Là tu es en aval....
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Re: Mon coup de gueule du moment
Ce n’est pas un coup de gueule mais plutôt un grand éclat de … rire
devant ce texte argumenté (il contient bcp de choses que j’ignorais)
et puissamment ironique par un bon connaisseur de nos nombreux voisins.
…………… …………… …………… ……………. …………… …………… …………… ……………
Champions , les Belges!
Mode d’emploi européen à destination des pays ayant du mal à former un gouvernement
…
Alors que la France attend toujours son Premier ministre, nos voisins européens s’amusent de notre impatience. La plupart sont déjà rompus au parlementarisme et à la culture du compromis.
Dans les démocraties parlementaires, le chef de l’Etat ne dispose d’aucune marge pour désigner le chef de gouvernement, qui sera celui que les partis de la majorité désigneront. (Martin Noda/Hans Lucas. AFP) [size]
par Jean Quatremer, correspondant européen
publié le 1er septembre 2024 à 18h52
…
Il y a un pays, voisin de la France, où l’on observe avec étonnement l’impatience voire l’énervement de la classe politique et des médias parce qu’aucun Premier ministre n’a été nommé au lendemain des législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet derniers. Il s’agit de la Belgique, bien sûr, où il n’y a pas non plus de gouvernement alors que les législatives ont eu lieu il y a trois mois, le 9 juin. Outre-Quiévrain, on sait que la formation d’une majorité prend du temps et il faudrait plus qu’une vacance du pouvoir de deux mois pour émouvoir un pays qui a connu la plus longue crise politique de la planète, son gouvernement ayant été 541 jours en «affaires courantes», entre le 13 juin 2010 et le 6 décembre 2011. Une crise qui succédait à celle de 2007-2008 où il avait fallu 194 jours pour accoucher d’une majorité…
A vrai dire, en dehors de la France qui s’est dotée d’un régime présidentiel fort unique en son genre et, dans une moindre mesure, de la Pologne dont le régime est semi-présidentiel, tous les autres Etats de l’Union européenne sont des démocraties parlementaires. En outre, tous ont adopté un mode de scrutin proportionnel, ce qui rend obligatoire, la plupart du temps, la formation de coalitions. Ce n’est pas un hasard si les institutions communautaires ont adopté ce système qui est à l’image de la très grande majorité des pays de l’Union : ainsi le Parlement européen repose, depuis 2019, sur une grande coalition entre les conservateurs du PPE, les socialistes et les libéraux de Renew.
…
Dans ces démocraties parlementaires, les pouvoirs du chef de l’Etat (monarque, président de la République élu au suffrage universel ou par le Parlement) sont extrêmement limités et il ne dispose d’aucune marge pour désigner le chef de gouvernement qui sera celui que les partis de la majorité désigneront.
Situations inextricables
«Mais, il n’y a pas d’exemple en Europe où le chef de l’Etat nomme d’emblée un Premier ministre si celui qui prétend à cette charge ne peut pas prouver qu’il dispose déjà d’une majorité absolue à la chambre basse», souligne le politologue Olivier Costa, directeur de recherche au CNRS et au Cevipof. Partout, on demande au patron du parti politique arrivé en tête d’essayer de réunir une majorité. S’il n’y parvient pas, il passe le relais à la seconde force politique, comme cela a été le cas en Espagne en juillet 2023 avec la désignation d’Alberto Núñez Feijóo, le patron du Parti populaire, comme candidat à l’investiture, qui a dû passer la main au socialiste Pedro Sánchez en octobre. «Nulle part il ne revient au chef de l’Etat de former une majorité puisqu’il est censé être un arbitre impartial, au-dessus des partis», poursuit Oliver Costa. «Emmanuel Macron aurait dû désigner une personnalité chargée de réunir une majorité en négociant un contrat de coalition, ce qu’il n’a pas fait», regrette Jean-Louis Bourlanges, ancien député européen et ex-président de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale (Modem).
En Belgique, où l’éclatement croissant du paysage politique, aggravé par l’existence de deux espaces politiques et linguistiques qui s’ignorent de plus en plus (la Flandre au nord, Bruxelles et la Wallonie au sud), on a fait preuve d’imagination pour sortir de situations inextricables : «Emmanuel Macron aurait dû s’en inspirer», ironise Jean-Louis Bourlanges. Ainsi, en 2010, après avoir désigné un «informateur» pour faire le point sur la situation, le roi désigne un «préformateur» puis, après son échec, deux «médiateurs», suivi d’un «clarificateur», d’un «conciliateur», d’un nouvel «informateur», d’un nouveau «médiateur» et enfin d’un «formateur», le socialiste Elio di Rupo, qui est finalement devenu Premier ministre… Aujourd’hui, alors que la situation politique est beaucoup plus simple après les élections de juin 2024 (la droite a gagné au nord et au sud), le «formateur» désigné vient de jeter l’éponge et on en est au «médiateur» chargé de rapprocher les points de vue sur les questions fiscales entre les cinq partis de droite qui vont former la majorité… Et tout cela dans l’indifférence des Belges qui s’amusent à donner des noms baroques aux majorités : après la «Suédoise» et la «Vivaldi», ce sera «l’Arizona».
Exceptions
Car les électeurs, habitués aux délices du scrutin proportionnel, savent que les négociations prennent du temps, comme c’était le cas en France sous la IIIe et la IVe République. En Allemagne, Olaf Scholz n’est devenu chancelier que le 8 décembre 2021, presque trois mois après les élections. En 2017, il avait fallu plus de quatre mois de négociations à Angela Merkel pour constituer une majorité. En Espagne, le gouvernement Sánchez II a mis neuf mois à voir le jour en janvier 2020, et Sánchez III a duré quatre mois… De même, ce n’est pas forcément le parti dominant qui obtient le poste de Premier ministre : aux Pays-Bas, le leader d’extrême droite Geert Wilders, pourtant largement arrivé en tête lors des élections de novembre 2023, a dû laisser la place à un technicien pour qu’un gouvernement soit constitué en mai 2024.
…
Il arrive aussi dans ces démocraties parlementaires que l’on constitue des gouvernements minoritaires, faute d’accords possibles entre les forces en présence, un expédient qui nécessite soit des conditions politiques (abstention des autres partis, soutien sans participation), soit l’exigence, dans la Constitution, de mécanismes contraignants (absence de vote d’investiture, exigence d’une «motion de censure constructive» qui oblige l’opposition à proposer un successeur pour renverser le gouvernement). Ces gouvernements minoritaires ont existé en Finlande, en Espagne, en Belgique, en Italie ou encore… en France.
Généralement, les accords de coalitions résistent plutôt bien à l’usure du temps. Avec des exceptions, comme on l’a vu en 2023 aux Pays-Bas où les élections ont dû être anticipées de deux ans à la suite d’un désaccord sur la politique d’asile. Généralement, cela débouche sur un nouveau scrutin, ou une nouvelle coalition. Ainsi, en Allemagne, les libéraux du FDP ont rompu, en 1982, leur alliance avec les sociaux-démocrates du SPD et se sont alliés avec la CDU-CSU, ce qui a permis à Helmut Kohl de devenir chancelier (il provoquera néanmoins des élections anticipées en mars 1983 pour se légitimer).
«La clef de ces majorités, partout en Europe, c’est la négociation entre les partis politiques et donc la capacité à bâtir des compromis. Si l’un des partis en présence affirme que ce sera tout son programme et rien que son programme, il n’y aura aucune majorité possible», conclut Jean-Louis Bourlanges.
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…………… …………… …………… …………… …………… …………… …………… ……………
devant ce texte argumenté (il contient bcp de choses que j’ignorais)
et puissamment ironique par un bon connaisseur de nos nombreux voisins.
…………… …………… …………… ……………. …………… …………… …………… ……………
Champions , les Belges!
Mode d’emploi européen à destination des pays ayant du mal à former un gouvernement
…
Alors que la France attend toujours son Premier ministre, nos voisins européens s’amusent de notre impatience. La plupart sont déjà rompus au parlementarisme et à la culture du compromis.
Dans les démocraties parlementaires, le chef de l’Etat ne dispose d’aucune marge pour désigner le chef de gouvernement, qui sera celui que les partis de la majorité désigneront. (Martin Noda/Hans Lucas. AFP) [size]
par Jean Quatremer, correspondant européen
publié le 1er septembre 2024 à 18h52
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Il y a un pays, voisin de la France, où l’on observe avec étonnement l’impatience voire l’énervement de la classe politique et des médias parce qu’aucun Premier ministre n’a été nommé au lendemain des législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet derniers. Il s’agit de la Belgique, bien sûr, où il n’y a pas non plus de gouvernement alors que les législatives ont eu lieu il y a trois mois, le 9 juin. Outre-Quiévrain, on sait que la formation d’une majorité prend du temps et il faudrait plus qu’une vacance du pouvoir de deux mois pour émouvoir un pays qui a connu la plus longue crise politique de la planète, son gouvernement ayant été 541 jours en «affaires courantes», entre le 13 juin 2010 et le 6 décembre 2011. Une crise qui succédait à celle de 2007-2008 où il avait fallu 194 jours pour accoucher d’une majorité…
A vrai dire, en dehors de la France qui s’est dotée d’un régime présidentiel fort unique en son genre et, dans une moindre mesure, de la Pologne dont le régime est semi-présidentiel, tous les autres Etats de l’Union européenne sont des démocraties parlementaires. En outre, tous ont adopté un mode de scrutin proportionnel, ce qui rend obligatoire, la plupart du temps, la formation de coalitions. Ce n’est pas un hasard si les institutions communautaires ont adopté ce système qui est à l’image de la très grande majorité des pays de l’Union : ainsi le Parlement européen repose, depuis 2019, sur une grande coalition entre les conservateurs du PPE, les socialistes et les libéraux de Renew.
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Dans ces démocraties parlementaires, les pouvoirs du chef de l’Etat (monarque, président de la République élu au suffrage universel ou par le Parlement) sont extrêmement limités et il ne dispose d’aucune marge pour désigner le chef de gouvernement qui sera celui que les partis de la majorité désigneront.
Situations inextricables
«Mais, il n’y a pas d’exemple en Europe où le chef de l’Etat nomme d’emblée un Premier ministre si celui qui prétend à cette charge ne peut pas prouver qu’il dispose déjà d’une majorité absolue à la chambre basse», souligne le politologue Olivier Costa, directeur de recherche au CNRS et au Cevipof. Partout, on demande au patron du parti politique arrivé en tête d’essayer de réunir une majorité. S’il n’y parvient pas, il passe le relais à la seconde force politique, comme cela a été le cas en Espagne en juillet 2023 avec la désignation d’Alberto Núñez Feijóo, le patron du Parti populaire, comme candidat à l’investiture, qui a dû passer la main au socialiste Pedro Sánchez en octobre. «Nulle part il ne revient au chef de l’Etat de former une majorité puisqu’il est censé être un arbitre impartial, au-dessus des partis», poursuit Oliver Costa. «Emmanuel Macron aurait dû désigner une personnalité chargée de réunir une majorité en négociant un contrat de coalition, ce qu’il n’a pas fait», regrette Jean-Louis Bourlanges, ancien député européen et ex-président de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale (Modem).
En Belgique, où l’éclatement croissant du paysage politique, aggravé par l’existence de deux espaces politiques et linguistiques qui s’ignorent de plus en plus (la Flandre au nord, Bruxelles et la Wallonie au sud), on a fait preuve d’imagination pour sortir de situations inextricables : «Emmanuel Macron aurait dû s’en inspirer», ironise Jean-Louis Bourlanges. Ainsi, en 2010, après avoir désigné un «informateur» pour faire le point sur la situation, le roi désigne un «préformateur» puis, après son échec, deux «médiateurs», suivi d’un «clarificateur», d’un «conciliateur», d’un nouvel «informateur», d’un nouveau «médiateur» et enfin d’un «formateur», le socialiste Elio di Rupo, qui est finalement devenu Premier ministre… Aujourd’hui, alors que la situation politique est beaucoup plus simple après les élections de juin 2024 (la droite a gagné au nord et au sud), le «formateur» désigné vient de jeter l’éponge et on en est au «médiateur» chargé de rapprocher les points de vue sur les questions fiscales entre les cinq partis de droite qui vont former la majorité… Et tout cela dans l’indifférence des Belges qui s’amusent à donner des noms baroques aux majorités : après la «Suédoise» et la «Vivaldi», ce sera «l’Arizona».
Exceptions
Car les électeurs, habitués aux délices du scrutin proportionnel, savent que les négociations prennent du temps, comme c’était le cas en France sous la IIIe et la IVe République. En Allemagne, Olaf Scholz n’est devenu chancelier que le 8 décembre 2021, presque trois mois après les élections. En 2017, il avait fallu plus de quatre mois de négociations à Angela Merkel pour constituer une majorité. En Espagne, le gouvernement Sánchez II a mis neuf mois à voir le jour en janvier 2020, et Sánchez III a duré quatre mois… De même, ce n’est pas forcément le parti dominant qui obtient le poste de Premier ministre : aux Pays-Bas, le leader d’extrême droite Geert Wilders, pourtant largement arrivé en tête lors des élections de novembre 2023, a dû laisser la place à un technicien pour qu’un gouvernement soit constitué en mai 2024.
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Il arrive aussi dans ces démocraties parlementaires que l’on constitue des gouvernements minoritaires, faute d’accords possibles entre les forces en présence, un expédient qui nécessite soit des conditions politiques (abstention des autres partis, soutien sans participation), soit l’exigence, dans la Constitution, de mécanismes contraignants (absence de vote d’investiture, exigence d’une «motion de censure constructive» qui oblige l’opposition à proposer un successeur pour renverser le gouvernement). Ces gouvernements minoritaires ont existé en Finlande, en Espagne, en Belgique, en Italie ou encore… en France.
Généralement, les accords de coalitions résistent plutôt bien à l’usure du temps. Avec des exceptions, comme on l’a vu en 2023 aux Pays-Bas où les élections ont dû être anticipées de deux ans à la suite d’un désaccord sur la politique d’asile. Généralement, cela débouche sur un nouveau scrutin, ou une nouvelle coalition. Ainsi, en Allemagne, les libéraux du FDP ont rompu, en 1982, leur alliance avec les sociaux-démocrates du SPD et se sont alliés avec la CDU-CSU, ce qui a permis à Helmut Kohl de devenir chancelier (il provoquera néanmoins des élections anticipées en mars 1983 pour se légitimer).
«La clef de ces majorités, partout en Europe, c’est la négociation entre les partis politiques et donc la capacité à bâtir des compromis. Si l’un des partis en présence affirme que ce sera tout son programme et rien que son programme, il n’y aura aucune majorité possible», conclut Jean-Louis Bourlanges.
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Re: Mon coup de gueule du moment
Je m’ souviens plus. Y a t il eu un club des Casse-Textes !?
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Re: Mon coup de gueule du moment
non, moooonsieur les cassait lui même!
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Re: Mon coup de gueule du moment
La période politique que nous vivons tous a une particularité, elle ouvre des portes derrière lesquelles nous espérons y trouver le changement espéré par des millions de Français.
MAIS, il ne faut pas se voiler la face, la bataille pour ce changement est difficile, parce qu'on y rencontre une forte résistance de la part des forces économiques dominantes.
Trouver les bonnes réponses ne peut se faire comme ça, d'un claquement de doigts.On peut et on doit se demander comment faire, des forces en présence il faut en faire une un cran au-dessus. C'est à ça que la réflexion doit nous amener. Impérativement.
De plus l'évolution des forces d'extrême-droite en France nous oblige à réfléchir sur comment faire refluer ces forces là...Pas seulement en France d'ailleurs, les derniers résultats en Allemagne doivent nous interroger, les néos-fascistes prennent une place dangereuse pour tout le pays. N'oublions pas qu'en France il n'y a pas si longtemps le danger était imminent. Il l'est toujours d'ailleurs.
Il faut s'éduquer et informer celles et ceux -jeunes et moins jeunes- de ce que l'Histoire a distillé dans nos vies...
Arte diffuse 2 films documentaires sur la deuxième guerre, mais surtout sur la manière dont le fascisme s'est installé en Allemagne....Je crois que c'est important de savoir et de faire savoir : Peut-être l'avez vous déjà vu....
https://www.arte.tv/fr/videos/086122-00 ... -couteaux/
https://www.arte.tv/fr/videos/104775-00 ... -d-hitler/
MAIS, il ne faut pas se voiler la face, la bataille pour ce changement est difficile, parce qu'on y rencontre une forte résistance de la part des forces économiques dominantes.
Trouver les bonnes réponses ne peut se faire comme ça, d'un claquement de doigts.On peut et on doit se demander comment faire, des forces en présence il faut en faire une un cran au-dessus. C'est à ça que la réflexion doit nous amener. Impérativement.
De plus l'évolution des forces d'extrême-droite en France nous oblige à réfléchir sur comment faire refluer ces forces là...Pas seulement en France d'ailleurs, les derniers résultats en Allemagne doivent nous interroger, les néos-fascistes prennent une place dangereuse pour tout le pays. N'oublions pas qu'en France il n'y a pas si longtemps le danger était imminent. Il l'est toujours d'ailleurs.
Il faut s'éduquer et informer celles et ceux -jeunes et moins jeunes- de ce que l'Histoire a distillé dans nos vies...
Arte diffuse 2 films documentaires sur la deuxième guerre, mais surtout sur la manière dont le fascisme s'est installé en Allemagne....Je crois que c'est important de savoir et de faire savoir : Peut-être l'avez vous déjà vu....
https://www.arte.tv/fr/videos/086122-00 ... -couteaux/
https://www.arte.tv/fr/videos/104775-00 ... -d-hitler/
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Re: Mon coup de gueule du moment
Le premier, celui sur la liquidation des SA, est passé récemment sur Arte.
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Re: Mon coup de gueule du moment
et le dernier épisode, avant hier en thuringen, qui fut aussi un des premiers états allemands à avoir un gouvernement nazi dans les années 30!
"Von Januar 1930 bis April 1931 gab es in Thüringen die erste völkisch-nationalsozialistische Regierung in Deutschland, nach ihrem nationalsozialistischen Innenminister Wilhelm Frick als Frick-Regierung bezeichnet. Schon 1932 konnte die NSDAP unter Sauckel als Leitendem Staatsminister allein die Regierung im Land bilden. "
dès 1930, avec des gugusses comme wilhelm frick et surtout fritz sauckel.
au fait, la capitale de la thuringe, c'est?
Erfurt de nos jours, amis avant? weimar
"Von Januar 1930 bis April 1931 gab es in Thüringen die erste völkisch-nationalsozialistische Regierung in Deutschland, nach ihrem nationalsozialistischen Innenminister Wilhelm Frick als Frick-Regierung bezeichnet. Schon 1932 konnte die NSDAP unter Sauckel als Leitendem Staatsminister allein die Regierung im Land bilden. "
dès 1930, avec des gugusses comme wilhelm frick et surtout fritz sauckel.
au fait, la capitale de la thuringe, c'est?
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Re: Mon coup de gueule du moment
Et la traduction qu’est-ce que ça donne ?
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Re: Mon coup de gueule du moment
Ça fait mal !
La Une de Libé nous dit beaucoup
sur la poussée nationaliste
qui est la nouveauté ėlectorale…
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Re: Mon coup de gueule du moment
Ce n'est pas forcément une nouveauté....le piège du front républicain contre le RN n'a pas fonctionné....la réalité d'une droite qui cherche conserver le pouvoir, à tout prix. Il y a finalement un prix. D'où l'illusion des urnes ?
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Re: Mon coup de gueule du moment
Nenni, le front républicain qui est l’article premier du NFP a réussi parce que sa majorité relative « surprenante »
a repoussé à plus tard la pleine réussite électorale du lepénisme.
L’article 2 étant le programme. Je réalise aujourd’hui que le programme du NFP a été mal présenté
ce qui a plombé l’aventure Lucie Castets empêchée dans la recherche de majorités.
Je pense que ce plombage était prévu par certains. Qui ? Ceux qui ne voulaient pas qu’un gouvernement de gauche
essuie les plâtres …… deux ans avant la prochaine présidentielle.