Coronavirus Covid-19

[Marc]

Pas le temps de répondre maintenant, j'ai pourtant des éléments à donner....désolé, plus tard

[Claude]

Moi aussi, j’ai encore pas mal à dire mais à quoi bon.

Ce qui me navre c’est que chacun de nous a du mal à sortir à la fois de certaines postures et d’un historique de relations trop étroites avec des sons de cloches peu diversifiés. Bien sûr, je ne vois pas mes postures et mes lacunes mais je perçois assez bien celles des autres.

Par exemple, ce que tu dis sur l’Europe est souvent au-delà d’ une interprétation libre d’une réalité assez complexe. Et je cale. Je n’ai pas le moyen de redresser ce qui est erroné. Je n’ai pas repris ce que tu affirmais la dernière fois - il y a 2 jours- sur le sujet européen, et pas par manque de temps. Il y a pas mal d'interprétations foireuses sur les réseaux, et je ne suis pas de force ……

§

Cher Marc.

Je te rappelle que tu n’as toujours pas répondu à la grande question que je te pose au moins une fois chaque année.
Vers quelle société veux-tu nous conduire ?
Capitalisme ou socialisme ?

Une fois tu as écrit me semble-t-il que ce n’était pas le socialisme. Alors que reste-t-il ? Dois-je supposer que nous resterons dans un monde capitaliste ?

[Claude]

Le maire de Sète veut légiférer contre les non-Setois. Sont signalés que des Français en Espagne se font chasser par des Espagnols, que d’autres Français frontaliers de l’Allemagne ont du relationnel difficile en Allemagne ……

Difficile de ne pas rapprocher du réflexe du On Est Chez Nous.

[Marc]

Le jardin d’abord !
Je vois bien qu’il est nécessaire de me situer, du moins pour toi…

Claude, il ne faut pas être navré ! Nous sommes ainsi faits. Je ne pense pas à des postures qui nous figeraient dans des idées. On se construit nos convictions et elles évoluent constamment, c’est comme ça pour chacun d’entre nous, c’est ce qui fait la complexité de la société, mais c’est une garantie démocratique dès lors que nous l’acceptons. On n’a pas trouvé mieux !

Nos expériences sont toujours le reflet d’une culture, celle que nous côtoyons au jour le jour. Elles se modifient en permanence souvent imperceptiblement et puis à des moments de notre vie il y a des grands changements.
Ne te réfugie pas derrière des lacunes qui n’en sont pas. Ne pas être d’accord avec ce que je dis est normal. C’est de cette confrontation que naît la richesse de ce que nous échangeons.

Tu me demandes régulièrement si la société que je souhaite soit capitaliste ou socialiste ? Il me semble être clair là-dessus et je croyais bien m’être fait comprendre. Répondre par l’une ou l’autre idéologie ne définit pas le type de société que je souhaite. Analysant la société selon des principes philosophiques marxistes te donne-t-il la réponse ? Réponse incomplète pourtant puisque je m’appuie aussi sur Jaurès et puis d’autres philosophes, sociologues.

Oui, je suis anticapitaliste mais cela définit-il le type de socialisme que je souhaite ? Non. Je comprends bien le fonctionnement de la société à travers les rapports de classes sociales, l’antagonisme de classe généré par le capitalisme. Je vois l’histoire ainsi et je ne suis pas le seul, chez nos adversaires résolus, je me contenterai de citer une déclaration de Warren Buffet, fanfaronnant (dont la fortune se mesure autour de 75 millions de dollars): "Il y a une guerre des classes, c'est un fait, mais c'est ma classe, la classe des riches qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la gagner" Voilà ce qui peut faire réfléchir. WB a-t-il lu Marx (après tout pourquoi pas, c’est possible !) mais en tout cas pas du tout compris ce qui fonde le principe de base de cette philosophie.
Donc, pour résumer en quelques mots, oui je suis pour le socialisme, parce que le capitalisme est à l’origine du fonctionnement de la société dans laquelle nous vivons aujourd’hui, générateur d’inégalités de crises, de répressions, etc...
Mais un socialisme librement consenti, il reste donc à construire. Et il faudra accepter ce que nous déciderons ensemble. Bâtir une nouvelle république démocratique, sociale et écologique. C’est de socialisme-là dont je parle et pour lequel je lutte...
Est-ce que cette fois ça te paraît clair Claude ?

Bon, maintenant, il faut répondre à l’urgence sanitaire qui à ma compréhension s’intègre dans la crise économique et sociale, dans l’urgence climatique qui n’attend pas non plus. On a tous une place dans cette lutte. C’est indispensable d’être présent, chacun à sa mesure… Je rappelle que nous sommes passés du mouvement des gilets jaunes à la bataille contre la réforme des retraites, que tout est bloqué par le confinement qui, s’il est indispensable de l’observer le plus scrupuleusement possible, montre que rien n’est terminé.

La crise sanitaire laisse transpirer les causes de ce qui se produit. Je pense en effet que le gouvernement profite de cette situation pour imposer des normes qui rompent avec le code du travail, une forme de répression qui entame sérieusement les libertés et parallèlement, ne répond pas aux besoins immédiats exigibles, mettant en danger toute une partie de la population (j’y reviendrai).

D’un autre côté, rien n’est demandé pour participer à cette lutte sanitaire aux très riches (j’y reviendrai aussi).
Les sources qui fondent ce que je dis sont aisément repérables mais j’essaierai de les citer…

Pour l’instant, le jardin m’appelle parce qu’en principe il y aura de l’orage cet après-midi et pluie….à plus tard

[Claude]

Les constantes ont la vie dure.

[Claude]

Même dans un grand chamboulement,
les constantes disons « structurelles » (dans les institutions- les entreprises, les administrations, et les marchés)
et les constantes « idéologiques » (les croyances, les habitudes)
persistent.

Mais ces constantes sont heurtées par des conditions fortement inédites. Les économistes, les experts dont c’est le métier de conserver des souvenirs hésitent. À quoi peut bien ressembler la situation actuelle ? Certains disent : « C’est plus que 2008, c’est comme en 1929. » D’autres parlent de 1945, d?autres de 1940. Cependant jamais un gouvernement n’a décidé d’arrêter volontairement et sans espoir de reprise proche l'économie d’un pays. Jamais l’on avait appuyé volontairement sur le bouton OFF. Et jamais l’on a vu quasiment tous les gouvernements de la planète faire pareil, les uns après les autres. Cela a quelque chose d’inouï. Tellement inouï que la décision de s'émanciper de la règle des 3% qui était, hier, un totem de tous les pays de notre continent devient un détail aujourd’hui.

En ne cessant de revenir sur les constantes et les contradictions qui structurent notre monde, je crains que tu refuses de reconnaître ce que cette période a de nouveau. Plutôt que de rappeler l’existence de constantes- il serait plus intéressant d'étudier ce que la nouveauté fait à ces constantes.

Continuer à dire que rien ne change risque de te faire passer pour un habitant de Sirius. :lol:

Un exemple de l’influence de la nouveauté sur des constantes capitalistes ?
En voici un. Prends le versement des dividendes aux actionnaires par les grandes entreprises, et les réactions des gouvernements européens. En Allemagne, des entreprises comptent les verser malgré tout, malgré le débat publique. Comment, s’indignent certains, des dìvidendes seront versées alors que ces entreprises bénéficient de subventions sous la forme du chômage partiel !
En France, je crois que le gouvernement a demandé le gel de ces versements de dividende. Je parie que des conseils d’administration n’en tiendront pas compte tout en profitant des subventions du chômage partiel.

Retour en arrière. Il existe une impréparation de notre pays à une épidémie aussi sévère mais c’est aussi le cas de tous nos voisins si j’ai bien compris. Donc les procès médiatiques et virtuels contre le gouvernement actuel concernant son impréparation, ses insuffisances, son retard ou que sais-je, ces discussions ont quelque chose de surréaliste et parfois d'obscène. Mis à part des pays asiatiques géographiquement proches des marchés chinois, aucun pays n’avait les moyens (avec une réserve peut-être pour l’Allemagne).
……… Et enfin ce n’est pas le moment. Je suppose que les responsables en titre, nos élus, ont suffisamment de travail pour ne pas leur en ajouter !

D’autant que j’ai apprécié l’humilité de Macron devant les scientifiques. Les politiciens de l’opposition devraient en prendre de la graine. Habituellement, s’ils prennent des avis , des conseils, ils n’en font pas étalage, et c’est très regrettable. Tiennent-ils à faire croire qu’ils sont naturellement géniaux ?

Il est légitime de regretter la diminution de voilure de la santé publique mais pas de faire de l’actuelle épidémie le bon étalon pour évaluer les effets de cette « casse ». Il est dommage qu’on n’ait pas mieux prévu ce qui arrive mais il est déraisonnable de chercher des boucs émissaires. La croyance de l'opinion publique française était que les progrès de la médecine moderne avaìt éradiqué les grandes épidémies.

[Claude]

Tu évoquais les mesures envisagées —par nos élus— qui rompent avec les normes actuelles du code du travail. Désolé mais ça ne me chagrinerait que si des mesures temporaires devenaient permanentes !

Sauf pour ceux qui ont continué à travailler durement pendant toute la période, la diminution des vacances ne m’embarrassent pas. Après des semaines de confinement, devoir et pouvoir aller au travail, moi ça me griserait.

Le souci est ailleurs.
Imaginons, tu déconfines (oublions le risque sanitaire), tu commences à travailler mais tu découvres qu’il manque des matières premières, et de ceci et de cela. Tu dois attendre que ceux qui produisent tel composant ne l’ont pas encore fait parce qu"il leur manque qq chose et que ça leur sera livré dans 36 heures. Finalement, tu auras repris le travail pour faire du rangement et repeindre le local (s’il y a des pots de peinture oubliés).
Le train ne repartira pas d’un coup de baguette.

:twisted:

[Claude]

Je m'aperçois que je n’ai pas répondu à certains points. Plus tard. Ici, le soleil estival m’avait poussé dedans, faut que je mette le nez dehors.

[Gus]

Claude, j'aime ta sagesse.

[Marc]

Décidément, nous ne regardons probablement pas le monde par la même fenêtre. Ce n'est pas la première fois que je le constate.
Mettre tout le monde sur la même échelle sans établir de relation de cause à effet, c'est une constante chez toi.
Le coronavirus est une pandémie, ce n'est pas seulement la maladie qu'il faut regarder, mais également sa diffusion massive et rapide.
Il révèle en grand ce qui s'est déjà produit ces dernières années, on peut même parler de décennies.
Il révèle les mutations successives de virus dues à la façon dont nous asservissons la nature.
Il est l'expression, partielle, du dérèglement climatique.
Il révèle la façon dont les sociétés fonctionnent, fragilisées qu'elles sont par la spéculation financière, les délocalisations des productions motivées par le gain.
On sait que le productivisme à tout crin n'a qu'une cause principale et ce n'est pas ou plus la satisfaction des besoins. C'est dans la nature intrinsèque du capitalisme, il ne peut évoluer autrement.
Nous avons compris les limites des capacités de la planète, elles sont atteintes et même dépassées à l'heure qu'il est.
Il agit comme un révélateur des inégalités, sociales entre autre.
Le capitalisme ne peut pas résoudre les problèmes qui sont posés. En voulant ou croyant le faire, il essaie de se sauver lui-même. Au risque de provoquer de plus graves désordres encore...
Mais la situation exige des solutions radicales, selon l'évolution de la pandémie, elles arriveront inévitablement. Pour la première fois les banques centrales comme la Fed prennent des décisions insensées d'abolir les risques financiers (prenant un risque inflationniste énorme) (https://www.boursorama.com/bourse/actua ... 1b8105561f) -La Banque centrale Britannique va prêter de l'argent à l'Etat....Mais la BCE continue à prêter aux banques privées et les 540 milliards d'€ n'est pas de l'argent frais mais des reports de paiements et des emprunts....
Du coup, la spéculation va bon train et des entreprises à l'arrêt voient leur cote grimper en bourse de manière hallucinante... Ce qui est hallucinant c'est que le néolibéralisme qui veut amoindrir voir supprimer le rôle de l'Etat....à recours à lui. Eh bien la facture va arriver.
Bon, voilà pour le moment....Tu dis ne pas comprendre comment tout ce système fonctionne....eh bien fait un effort, fait comme moi, lit, compare, croise les infos mais il faut savoir pour quoi faire bien sûr.
Quant à moi tu vas être content, je retourne d'où je viens.

[plumee]

Merci Marc pour tes informations et tes explications.

Pour ma part, voilà ce que je relève sur le site de l'ADMD (Assoc pour de Droit à Mourir Dans la Dignité).

Comment accompagner la fin de vie des patients atteints du Covid-19 qui ne peuvent pas être pris en charge en réanimation ? Dans les hôpitaux franciliens, la question se pose avec acuité aux soignants qui voient affluer, depuis quelques jours, un nombre important de patients très âgés souffrant d’une détresse respiratoire aiguë. « Pour la majorité d’entre eux, nous savons que la réanimation n’est pas possible car ils n’en réchappent pas », souligne Eric Pautas, gériatre référent de la cellule de crise de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).

Si vous êtes dans cette situation, vous bénéficierez soit d'une mort par étouffement, soit d'une sédation profonde qui durera entre 5jours et quelques semaines dans, parfois des souffrances épouvantables (seulement du corps?) qui mobilisera une équipe soignante, lit et matériel
en en privant des personnes moins atteintes qui seront alors peut-être déplacées à l'autre bout de la France (épreuve des familles et coût pour la communauté?).
Voir les témoignages sur le site https://www.admd.net/

Mais…pour cette dernière solution, avez-vous fait votre déclaration de directives anticipées?



Ce qu'est l'ADMD expliquée par la déléguée de la Côte d'Or.
Explications très transparentes.

[Claude]

Merci pour ce rappel Plume.
.
Devrais-je ajouter qu’en çe moment ……… hein ?

[Claude]

En bande dessinée, Lavventura,
témoignage d’une soignante italienne
prise dans le coronatsunami


https://www.lemonde.fr/blog/lavventura/ ... tourmente/

[plumee]

Aux urgences de Valence, il y a un an, voilà ce qui se chantait:

[plumee]

Et Grand Corps malade, voilà ce qu'il en dit du virus…et de l'après virus.
Toujours aussi bien écrit. Bravo Fabien!

https://www.msn.com/fr-fr/video/actuali ... i-BB12tLVf

[plumee]

Et voilà ce qu'en dit une apprentie La `Fontaine:

Les animaux malades de la peste

(Jean de La Fontaine)

Texte revu et corrigé par Christiane Coq

PROLOGUE

Un mal qui répand la terreur/Et que le ciel en sa fureur

Inventa pour punir les crimes de la terre,

Faisait aux animaux la guerre .

Or ces derniers n'en pouvaient plus ;

Cela faisait deux ans qu'ils avaient tout vécu :

Les émeutes, les grèves, le 49-3,

Sur fond d'apocalypse à cause du climat.

LIVRE I

Mais derrière Charybde, il y avait Scylla :

Après la fièvre jaune, c'était le Corona !

Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés

Par un nouveau virus que nul ne connaissait.

Il arrivait d'Asie comme ces marchandises

Que ne fabriquaient plus nos propres entreprises.

La mondialisation était passée par là

Et la loi du marché avait fait des dégâts.

Or pour faire la guerre, il vaut mieux être armé

Comme disaient les vieux qui en avait tâté :

Les soldats ont besoin de fusils et de casques ;

Pour contrer le virus, il leur fallait des masques

Et puis du Doliprane et puis du gel aussi !

Hélas tous ces produits étaient made in Asie

Et plus précisément au pays du Panda.

Le Pangolin aidant, mordu par Dracula

Fut le point de départ de cette Pandémie

Qui nous fut envoyée en pleine pénurie

De MASQUES ! Et en pleine saison touristique

Avec les carnavals ! ça donnait la colique !

Et nos concitoyens l'avaient fort bien prévu

En faisant illico plein de stocks de PQ.

LIVRE II

C'est que chez les Chinois, ça ne rigolait pas

Selon la dictature du prolétariat :

Des millions confinés et tout ça sans moufter !

Ici nos beaux esprits allaient en se gaussant :

Nous sommes supérieurs, fi du confinement !

Nous avons le meilleur système de santé

Et cela chez nous ne peut pas arriver !

En France un jeune Coq tentait de présider,

Aussi intrépide qu'inexpérimenté.

Aux crises qui l'avaient rendu impopulaire

S'ajoutait maintenant la crise sanitaire.

Même l'opposition, divisée, laminée,

Se jugeait chanceuse de ne pas gouverner,

Naviguant en eau trouble et fermant son clapet.

La Morue cependant, pour qu'on ne l'oublie pas,

-Et dans la panique, racoler quelques voix -

Fit connaître du fond des profondeurs marines

Qu'il fallait stopper tous les bancs de sardines

Qui passaient les frontières pour nous contaminer

Et bouffer, c'est connu, le bon pain des Français.

Le Merluchon, expert de la joute verbale,

Prêcha cette fois-ci pour l'union nationale.

Et l' Eléphant de Mer fit de même au Sénat,

Tout en espérant bien peser sur les débats,

Tandis que notre Coq naviguait à l'estime

Entre main de velours et autoritarisme,

Se sentant mûr pour servir de bouc émissaire

Dans cette crise sanitaire.



LIVRE III

Comment, pendant ce temps, se débrouillait l'Europe ?

Elle se confinait en ordre dispersé

Pour offrir au virus le temps de s'éclater.

C'est ainsi qu'on put voir dans les pays "latins"

Certains comportements dignes de vrais crétins.

Qu'en était-il alors de la perfide Albion

Qui enfin à l'Europe avait su dire NON ?

Toute à son euphorie d'un Brexit réussi,

Elle sombrait déjà dans la cacophonie.

Elle expérimentait un nouveau chef : Bojo,

Au brushing décoiffé, un fringuant Bonobo

Qui sous ses airs de clown était sans foi ni loi,

Faisant et racontant un peu n'importe quoi.

Les Anglais à ce jour* n'étaient pas confinés (* 22 mars)

Et vidaient leurs pintes, rotant dans les cafés.

"Comme le Corona ne savait pas nager,

Il n'atteindrait jamais les îles britanniques ...

Les Anglais du Brexit, ça craint pas la panique" :

C'est sûr, ils en avaient, ils allaient le montrer !

Et que devenaient nos cousins d'Amérique ?

Depuis quatre ans bientôt, c'était le désarroi :

Celui qui gouvernait était un vieux Verrat,

"Gros et gras, le teint frais et la bouche vermeille"

Comme le Tartuffe de Molière,

Au groin cramé par les UV,

Aux pouces enflés à force de twitter

Des insanités.

Au vocabulaire et à l'argumentaire

D'un enfant de 3 ans.

"Je suis intelligent "répétait le primate

Qui semblait relever désormais du psychiatre

Mettant d'un coup de pouce, le monde à feu, à sang,

Et cependant élu démocratiquement !

Et pendant ce temps-là que faisait donc Poutine?

Du poutinisme encore et pour 16 ans de plus !

Résultat immédiat : zéro cas de virus

Ou presque.

Pendant ce temps surtout les pays émergeants

Attendait patiemment, en se frottant les gants,

La fin de l'Occident.

Pendant ce temps aussi, le complotisme ambiant

Instillait le poison dans le cerveau des gens

Qui s'y habituaient et qui l'accréditaient,

Gobant toutes les conneries

Qui annonçaient lafin de nos démocraties.



EPILOGUE

Un couple de vieux Coqs, consigné au quartier,

Ne tentait de percée que par nécessité :

Whisky, gin, et surtout Martini, Campari

Pour trinquer avec tous leurs amis d'Italie

Et avec vous aussi !

"C'est toujours ça que le Corona n'aura pas !"

Et il se demandait comment à l'avenir

Les requins, gros poissons forts savants en affaires,

Allaient exploiter la crise sanitaire.



Et cela quelque part était fort rassurant :

La vie continuerait sans grand chamboulement.



Fait à Saint Gély du Fesc, le 23 mars 2020



Christiane Coq,

7ème jour de confinement

[Claude]

Elle a du souffle la dame Coq.

:lol: :lol:

[Claude]

Accabler la Chine n’est pas une bonne idée.

:arrow:

Article très informé en matière phylogénétique
qui évoque l’existence de 3 souches A, B et C. Ce que je n’avais pas entendu dire.

Ce qui rend, rendrait encore plus difficile la détermination du patient zéro
ou l’origine de fuites.

http://hemisphere-gauche.blogs.liberati ... -la-chine/

&&&&&

Perso. Il me semble que la responsabilité chinoise d’une sous-évaluation des victimes est probable mais ………… (étayé par les arguments de cet article) pas celle de l’origine même du virus. Cette accusation manifeste le phénomène bouc émissaire qui perturbe beaucoup de cervelles.

[Plumix]

Et puis il y en a qui aiment bien chinoiser :lol:

[Marie_May]

Personne n'accable la Chine ici, et même pas Madame Coq ...

[plumee]

Personne n'accable la Chine ici, et même pas Madame Coq ...

Pas besoin: un canard se charge de le faire de l'autre côté de l'Atlantique.

[Claude]

Coin coin

[Marie_May]

Oui, mais lui, il déc...oine.

[Claude]

Habituellement un président essaie de parler à tous les citoyens, même en direction de ceux qui n"ont pas voté pour lui, il le fàit avec l’idée de les unir, et d’entretenir leur civisme, …… Trump, lui, il ne parle qu’à ses électeurs, et dans cet épisode anti%-confinement, il cherche à les dresser contre les autorités etatiques, à en faire des « insurgés ».

Normalement la personne d"un président est en retrait par rapport à la fonction. Trump, lui, étale son narcissisme sans vergogne devant la caméra.

[Plumix]

Balai Trump.jpg

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Un président bien équipé pour étaler son narcissisme! :lol: