Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons

[ege]

donc, si je comprends bien, c'est la médiathèque qui des livre et aussi des graines

[PatriciAndree]

j'ai mis en place une grainothèque ici avec votre aide puisque vous aviez fourni des graines. Et bien, ça a marché à moitié, les visiteurs ont bien pris les sachets mais bernique pour les faire redéposer sauf une ou deux fois. Ca marche chez toi Claude ?

[ege]

idem, j'ai vu ça une fois dans la médiathèque d'une petite ville voisine, mais ça ne se précipitait pas, le public des lecteurs et celui des planteurs ne se recoupent pas forcément!

[Claude]

Ce n’est pas une grande réussite PATRICIA, mais je ne vais plus à la médiathèque DEPUIS 3 mois parce que j’ai honte.

[ege]

de quoi donc, ils ont censuré des livres "pernicieux", m'étonnerait pas dans ton bled!

[Claude]

Non, madame décide de ranger la bibliothèque. Après on ne retrouve plus des livres empruntés. Ça s’est produit à trois reprises. Bon, chut !

[plumee]

Non, madame décide de ranger la bibliothèque. Après on ne retrouve plus des livres empruntés. Ça s’est produit à trois reprises. Bon, chut !

Donc, dans l'organisation, il faut impérativement prévoir l'espace "livres empruntés", of course.

Je relis, avec grand plaisir, ce livre que j'ai racheté pour l'offrir à une nana qui, cet été, a fait avec son mari, une partie du chemin de Compostelle.
Instructif, drôle et bien écrit. Il existe en poche.
https://www.gallimard.fr/catalogue/en-a ... 2070440764

[Marc]

Dans ce registre, il faut lire les trois livres de Henri Vincenot : La Billebaude; le pape des escargots; les chemins de Compostelle...ça se lit d'un trait .

[ege]

petites questions à plumee:

je suis tombé sur un livre "Produire ses graines bio" Christian Boué, ed. terre vivante.
p. 33, il parle du "potager conservatoire du musée départemental du Revermont, dans l'Ain" où," sous la houlette de Valérie Abatzian de l'association Grain'Avenir propose une formation à la production de semences....."

c'est loin de chez toi Revermont?
ça ne te dit rien Valérie Abatzian? les légumes de Tournon? le concombre blanc?

[ege]

en voila plus sur le potager

https://patrimoines.ain.fr/n/le-jardin- ... ire/n:1032

[plumee]

Ege,
Je viens de rentrer d'atelier livres au centre social + courses + tit coup de rosé, + faim
sur éveil à 5h par Dame Minette Poupette, donc suis kaputt.
Moi répondre à toi plus tard si toi toujours aimer moi, pourchure.

[ege]

bon, dékapoute toi et on verra après!

ps:ze t'aime touzours mais psst, faut pas le dire fort!

[plumee]

c'est loin de chez toi Revermont?
ça ne te dit rien Valérie Abatzian? les légumes de Tournon? le concombre blanc?

Revermont: internet y dit une heure de route.


ça ne te dit rien Valérie Abatzian?

Chais pus… :|


les légumes de Tournon?

Heu… un peu… :|
Ah si! Le zonion de Tournon, que c'est même une spécialité rare dont je crois me souvenir que seules les Iles Féray de mon Bel Antoine
en produisent encore pour maintenir la variété. Il a pourtant plein de qualités, notamment sa douceur et sa longue capacité de conservation .
Mais un gros handicap pour les professionnels: comme il a le cul concave, nettoyage à la main, il ne peut pas se produire industriellement.

https://ardechelegout.fr/zoom-sur-la-71 ... a-loignon/

Quant au concombre blanc que j'ai vu à Jardin'enVie, je ne me souviens plus de son histoire, sinon de l'avoir vu dans les mains
de Valérie Peyret, trop fière!

Le concombre blanc hâtif est une variété ancienne à fruit allongé, presque cylindrique d'abord vert pâle
et prenant une couleur bien blanche à maturité. Son goût est identique aux autres concombres.
En cuisine, le concombre se consomme cru en salade ou cuit farci ou en potage.

[plumee]

Je viens de lire coup sur coup deux ouvrages très proches:

Celui de Marie Drucker. Oui, la nièce de.

Nos coeurs déracinés
« Mes grands-parents ont grandi à l'est de l'Europe, dans des pays de grands froids. Ils ont connu le chaos, les persécutions et l'exil.
Plus qu'un désir, une fascination, la France fut pour eux une intuition.
Même si tout cela m'est inconnu, cela ne m'est pas étranger. Je porte en moi leurs racines et aujourd'hui, sans que je les convoque, elles se rappellent à moi. »

Dans ce récit, Marie Drucker remonte le temps et questionne l'héritage, menacé mais vivace, de son identité profonde.
L'histoire d'une famille au destin exceptionnel qui, comme beaucoup d'autres, a fait le choix de l'identité française.



Et celui de Sonia Devillers :" Les exportés"
https://www.gallimard.fr/catalogue/les- ... 2073054081
Sonia Devillers offre une lecture bouleversante de son récit, vertigineuse enquête familiale enchevêtrée dans les remous tragiques de l‘histoire.
[/i]
« Ma famille maternelle a quitté la Roumanie communiste en 1961, sans savoir la vérité. Elle connaissait le nom du passeur à contacter, la somme à rassembler. Mais rien sur le bétail, rien sur les machines-outils, rien sur les centaines de milliers de dollars qui ont transité. Ma mère, ma tante, mes grands-parents et mon arrière-grand-mère ont fait l’objet d’un troc agricole et financier, un trafic d’êtres humains en plein cœur de l’Europe.
Il était temps que s’ouvrent les archives et que soit révélé l’innommable : la situation de ceux que le régime communiste ne nommait pas et que, chez les miens, on ne nommait plus, les juifs. Moi qui suis née en France, j’ai voulu retourner de l’autre côté du Rideau de fer. Combler les blancs laissés par mes grands-parents et par un pays tout entier face à son passé. »



Pour m'apercevoir, après coup, que c'était aussi mon histoire: celle de quelqu'un dont les grands-parents étaient des immigrés.
Espagnols, venus juste après la première guerre mondiale, pour remplacer, dans les usines et les fermes, les ouvriers français morts sur le front.
Ma mère avait un an et moi, bien sûr, née en France, qui ne me sent, au fond, ni espagnole, ni vraiment française, malgré l'intégration
de ma famille et ma culture et qui se sent reliée seulement par les vraies racines… celles des jardiniers!
Tout d'un coup, à un âge déjà avancé, il monte de mes profondeurs, une sorte de tristesse…celle des déracinés?
Mes grands-parents maternels, seuls, connus, pauvres, analphabètes, parlant à peine le français, que pouvaient-ils raconter?
Donc très peu de choses ont été transmises: c'était le dernier de leurs soucis que de causer de ça, car la priorité, c'était de travailler pour manger
et de faire accepter des autochtones ceux que beaucoup appelaient les Espingouins!

[Claude]

La question des racines est un sujet qui me laisse un peu court. Certains y mettent une forme de poésie, un peu comme d’autres font du tralala et des sanglots dans la voie avec l’amour du drapeau. Tout cela sent la littérature convenue.

[Claude]

À suivre

Pas le témps mabtenànt

[ege]

claude, t'es dur là!

mais sais tu que les niçois (certains) sont des descendants de maures pirates!

au grand désespoir de la tribu médecin, ces bons français de souche pure!

un peu plus sérieux, tu vas voir le b....l:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_Nice

[plumee]

La question des racines est un sujet qui me laisse un peu court. Certains y mettent une forme de poésie, un peu comme d’autres font du tralala et des sanglots dans la voie avec l’amour du drapeau. Tout cela sent la littérature convenue.

Généralités qui - excuse-moi, Claudinou- n'ont aucun intérêt, comme la plupart des généralités d'ailleurs.

[Marc]

Je suis sensible à la recherche des racines...Je sais que si je vis en Touraine c'est par ça et toujours pour ça.
Il ya de racines complètement subjectives et les racines des origines, plus concrètes lorsqu'on y a accès. Pour moi ce sont les deux ensemble, c'est forcément intime, au plus profond.

[Claude]

Les racines des hommes comme celles des arbres qui passent sous les murs et plongent là où le regard ne porte pas, on ne peut les voir dans leur totalité et le peu qu’on en voit n’échappe pas à des approximations. Il y a beaucoup de choses qui nous échappent.

[Claude]

Plume.

Le lien que Ège vient de nous donner sur Nice et son histoire répond bien à la remarque sur ton désintérêt des généralités.

En effet,la fiche Wikipedia propose une liste longue comme la main avec des  »racines » par dizaines. C’est phénoménal. Nice est un creuset de populations diverses venant d’horizons variés qui n’ont cessé de coexister ou pas, et de se fondre de génération en génération.

Parmi les « radicelles », parmi ceux qui on participé à la fondation de Nice, :lol: on y trouve (prenons un exemple) des Massaliotes, une population dont on a su retrouver les antiques traces. Pour simplifier aujourd’hui, l’on dirait que ces Massaliotes c’étaient des Marseillais. Mais que veut dire être Marseillais à une époque si lointaine ? Et que reste-t-il de ces racines ?

[ege]

oui mais ça peut être marrant!

j'ai la preuve scientifique (ADN) que j'avais un ou une ancêtre il y a quelques 5.000 ans dans le caucase, qui a eu une mutation génétique, qui de fil en aiguille (pour ne pas être plus précis) s'est transmise à la fois à mon paternel, dans le centre de l'allemagne et de ma mère, dans le midi de la france!
étonnant, non

c'était la minute plus que nécessaire du dr cyclopède

[Marc]

Eh bien moi, c'est plus récent !!! j'ai un ancêtre qui est de 1492 dans le Marais Poitevin.....

[Claude]

Perso, je possède des milliers d’ascendants et certains étaient des victimes et d’autres des agresseurs. Mais ils avaient tous dépassé l?age où l’on peut procréer et transmettre des gènes. (Là où y a pas de gène, y a pas de plaisir et donc d’avenir).

Y avait des grands, des petits, des femmes au foyer, des bègues, des prostituées, beaucoup de paysans, des artisans, des soldats, des curés (!), des sorcières (étiquetées comme telles) des bourgeois (qui avaient engrossé leur domesticité), des fous et des pas-fous.

[Marc]

Donc, tu as consulté des sites de recherches généalogiques.