la trumperie du jour

[ege]

en tous les cas, le gonze, il fait la fortune des journaux, magazines et parutions de tout poil!

on en parlerait moins, plus sérieusement et sans répétition que ça me conviendrait.

[Claude]

Moizaussi.

En qq semaines, on assiste à une révolution. C’en est une.
.

Ēge, tu as voulu ouvrir ce topic pour rire du sujet mais ça ne tourne pas à la rigolade.

Depuis la fin de la Seconde Guerre et le Rideau de fer, les USA et leur puissance offraient une sécurité collective pour les Européens. L’OTAN avait été souhaité, entretenu pour cela, comme un verrou de l’opposition capitalisme vs socialisme à la Staline. Cette opposition ayant été levée par la chute de l’URSS, l’OTAN privé de sa raison d’être était resté comme une habitude. Seule l’existence d’armements nucléaires avait empêché d’ennrenir compte me semble-t-il . Aujourd’hui, le voile tombe vraiment, grâce à :oops: Donald, et les Européens sont nus et vulnérables !

[Claude]

un beau moment de téléréalité!

j'attendais le fameux "you'r fired"

À la place tu as eu droit au réflexe de l’ancien animateur de télé-réalité qui voyait une bonne séquence de « télévision ».

[Claude]

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[Marc]

C'est très grave. C'est un processus de fascisation qui se met en place. En France, en Europe, aux USA et pas que là. Le RN ne veut pas apparaître comme tel, on sait pourquoi.

[Claude]

un beau moment de téléréalité!

j'attendais le fameux "you'r fired"

À la place tu as eu droit au réflexe de l’ancien animateur de télé-réalité qui voyait une bonne séquence de « télévision ».

Hier soir, sur France5, il il était bien sûr, question de la volonté d’humiliation sur Zelensky, par Donald Trump et son vice président, quelqu’un a pu dire que la tentative s’apparentait à une forme de bizutage, lui seul, avec les rieurs tout autour, et a ajouté que peut-être ce sont les humiliateurs qui avaient été humiliés car Zelensky a tenu bon. C’est l’impression que j’ai eu après avoir écouté plusieurs fois la séquence.

Certains observateur ont même pu dire que le mauvais coup avait été planifié. C’est un journaliste trumpiste connu, qui a ouvert les vannes en s’indignant de l’absence de costume officiel par Zelinski. Qu’un journaliste présent interviennent n’est pas habituel en ce lieu. Par ailleurs, en écoutant Trump recevoir Zelinski sur le perron, on l’entend déjà plaisanter sur le costume de l’Ukrainien. C’était cousu de fil blanc.

Pour Trump, c"était important de disqualifier Zélensky, de casser son image pour faire passer son revirement.
.
Les émissions du dimanche soir de France 5 à partir de 18:30 réunissent souvent des debatteurs intéressants.

:mrgreen:

Sur le changement d’alliance des USA. À se demander si Poutine ne tient pas Trump par les castagnettes !

[Claude]

Traditionnellement dans la gauche française, on était hostile contre l’OTAN. Cela s’expliquait à cause de l’image « socialiste «   portée par pays de l’Est qui même déformée par le stalinisme faisait l’objet d’une vieille loyauté. Pour les gens du PCF, l’impérialisme américain était l’ennemi. Cela dure le temps de la guerre froide. D’un côté l’OTAN, de l’autre les forces du Pacte de Varsovie. Un contre un.

Depuis la disparition de l’Union soviétique, cette situation aurait dû évoluer. Mais les esprits ont conservé leurs habitudes, et il y a encore peu, j’entendais des gens de gauche proférer des diatribes anti-atlantistes… de facto, l’OTAN ne tenait que par la volonté de la majorité des États européens. Les signes de désengagement pour se tourner vers l’Icean Pacifique et contre la Chine sont arrivés bien avant Trump.

Aujourd’hui, il va falloir que les idées de gauche admettent qu’on a bien changer d’époque. Il n’y a plus deux Blocs Mais plusieurs, et chacun d’eux apprécie leurs mutations.

Depuis longtemps, les rêves impérialistes de Poutine sont connus. L’invasion de l’Ukraine d’il y a trois ans n’était pas son coup d’essai. Pourtant le logiciel d’un Roussel a du mal à se mettre à jour. Il considère toujours qu’au fond, la Russie a raison de se sentir menacée par l’OTAN. Les vieilles idées c’est comme le tartre au fond de ma bouilloire, j’ai beau y mettre du vinaigre blanc, ça revient toujours ! Pourquoi le plus grand pays du monde aurait-il le droit d’avoir en plus de sa superficie grandiose une ribambelle d’États contigus comme pare-chocs. Prétendre que le caprice de poutine est légitime c’est fouler au pied la souveraineté de ces pays contigus !

[ege]

pourquoi trouvez vous tout à coup que c'et hyper grave ce qui se passe?

ça l'est, mais pas plus que d'hab, sauf que le type il n'y met même pas la forme! font même pas appel au patriotisme, au bon droit, s'en foutent de se justifier dans les règles

bref on est le couillons mais pas plus que d'hab

[Claude]

Ce qui est grave pour nous, en France, c’est que vivant sur le continent européen
et que même si nous ne sommes pas sur la première page de la carte des menus,
nous y sommes. Pour chacun des pays europėens, il existe une solidarité de fortune.
Même si chacun des pays est petit, la solidarité reste un atout majeur. Pour beaucoup d’il Européens, lessouci est de renforcer leur cohésion, leur collectif.

Ce qui ne veut pas dire que la dissuasion nucléaire française échapperait à la France comme
le prétend fausseMent MLP.
À noter que la dissuasion nucléaire britannique reste par contrat dépendante des USA ! Comme bcp d?armements d’origine américaine envoyés en Ukraine par des Européens … Encore une dépendance vicieuse !

:mrgreen:

APARTÉ. Quelqu"un expliquait la curieuse raison pour laquelle Hitler avait choisi de s’attaquer
d?abord à la Tchécoslovaquie. La réponse est que ce pays fabriquait les meilleurs tanks !
Voilà un détail, et en même temps, un petit rayon de lumière dans la tête des tyrans.

ÈGE, peu à peu, les instincts carnivores ressortent. Les institutions internationales
ne garantissaient pas le paradis sur Terre mais des règles, des relations plus civilisées entre pays
que celles de la loi du plus fort. Tout cela est fissuré et ne cessera, je le crains de se dégrader.

Je me demande pourquoi, la gauche française a si souvent dénié l’'impérialisme de la Russie. Il a toujours existé. Aussi bien dans le passé féodal tsariste que du temps du socialisme bureaucratique de Staline. Et actuellement sous le capitalisme oligarchique façon Poutine.

[Claude]

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[Claude]

À la Une du Monde:
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[Claude]

Et sur Libé :
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[plumee]

Trump qui trompe?
La seule personne au monde que j'ai une furieuse envie de baffer quand je le vois et l'entends causer…
Poutine? Ah oui, Poutine… l'enfouir sous une tonne de fumier bien frais ???
Qui a dit: "Tonne de ciment"? Rhoooooo…

[Claude]

À droite et à l’extrême-droite, le trumpiste fait « envie »
mais ces gens-là ne réalisent pas que
Trump peut agir comme cela, ……
que parce qu’il est à la tête d’une très grande puissance !

Si le chef d’un pays bcp moins puissant, la France ou Monaco, :lol: se comportait ainsi, il ferait rire tout le monde (pas chez lui, évidemment. Mais sur la planète), et il se retrouverait tout seul.

[Claude]

ÈGE.

C’est une révolution d’ extrême-droite
aussi bien à l’intérieur des USA … qu’å l’extérieur.
Il faut voir comment sont traités les anciens « alliés » !

Voir cet édito de Le Monde.
.

…

https://www.lemonde.fr/idees/article/20 ... _3232.html

En gelant son aide militaire, Trump trahit l’Ukraine

ÉDITORIAL

…

Après l’humiliation infligée à Volodymyr Zelensky dans le bureau Ovale, le président américain consolide le rapprochement russo-américain. Alors qu’il lance dans le même temps une guerre commerciale avec le Canada et le Mexique, les alliés d’hier sont devenus des adversaires.

Publié aujourd’hui à 11h00, modifié à 13h07 Temps de Lecture 2 min.
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Un peu plus d’un mois après le début du second mandat de Donald Trump, une illusion disparaît. Celle d’un président mû par un rapport purement transactionnel au monde, la diplomatie étant réduite avec lui à un business comme un autre auquel ce champion autoproclamé des affaires appliquerait les mêmes recettes que dans l’immobilier. Cette illusion ne résiste pas au traitement réservé depuis six semaines par le locataire de la Maison Blanche au dossier ukrainien.
…

Depuis la reprise sans conditions des discussions directes le 13 février avec le maître du Kremlin, Vladimir Poutine, Washington brouille en effet avec application les cartes dont il dispose. La trahison que constitue la « pause » brutale, le 3 mars, d’une aide militaire américaine cruciale pour permettre à Kiev d’arriver dans la meilleure position possible, le jour venu, à des négociations de paix, est le dernier exemple en date d’un choix stratégique. Il intervient après le refus de reconnaître aux Nations unies, le 24 février, l’agresseur dans la guerre qui ensanglante l’Ukraine depuis plus de trois ans et l’humiliation infligée, le 28 février, au président ukrainien, Volodymyr Zelensky, coupable de ne pas se résigner à une capitulation, dans le bureau Ovale de la Maison Blanche.

Pendant ce temps, le rapprochement russo-américain va bon train. Dans la foulée des entretiens des chefs de la diplomatie des deux pays, Marco Rubio et Sergueï Lavrov, le 18 février, à Riyad, deux délégations de haut niveau se sont rencontrées, le 27 février, pendant six heures à la résidence du consul des Etats-Unis, à Istanbul, en Turquie, pour parler du renforcement des liens bilatéraux et d’un éventuel rétablissement des vols Washington-Moscou. Deux jours plus tard, la suspension des cyberopérations contre la Russie était évoquée.

Coup de poignard

L’objectif de l’administration Trump ne doit donc plus laisser de doute : il s’agit bien de jouer la carte russe et de soumettre l’Ukraine, en laissant les Européens gérer les conséquences de ce retournement. Dans la vision du monde de Trump, les alliés d’hier sont devenus des adversaires, ce que confirme la guerre commerciale relancée le 3 mars contre les partenaires historiques que sont le Mexique et le Canada, traités sans plus de ménagement que le rival chinois.
…

Le président Donald Trump n’a pas non plus l’intention d’accorder de délai de grâce aux Européens, menacés également de taxes douanières, pour leur permettre de s’organiser afin de compenser le retrait américain. Ils ont pourtant commencé à le faire avec le sommet de Londres, le 2 mars, et l’élaboration d’un plan franco-britannique en vue d’une trêve en Ukraine. Loin de vouloir les y encourager, les décisions prises ces derniers jours à Washington montrent que Trump veut précipiter les choses en Ukraine, notamment en contestant la légitimité du président ukrainien et en instillant l’idée de sa démission au moment où, précisément, les dirigeants des pays européens font bloc derrière lui.
…

C’est un coup de poignard de plus dans le flanc de l’Europe : Trump sait parfaitement que les alliés européens ne sont pas à même de fournir à court terme l’équivalent de l’aide militaire américaine aux Ukrainiens. A la veille du sommet européen extraordinaire convoqué le 6 mars par le président du Conseil européen, Antonio Costa, il les met brutalement au pied du mur, les pensant de toute évidence incapables de relever un double défi, sécuritaire et commercial.

[ege]

me suis demandé si, dans quelques mois, le trumpétiste va les faire sonner et demander à l'état d'israel de rembourser les armes données?

[Claude]

Entre Donald Duck et L?autre ?
Koikignasse ?
.
Faut que je regarde ce vieux film.

[Marc]

Là ou Trump va fatalement se mordre la queue....les droits de douanes pour le Mexique par exemple sur la fabrication de matériel, notamment militaire, est destiné aux ...USA, ce sera pareil pour ailleurs du reste. Croire ou faire croire qu'il va réussir à réindustrialiser les USA par ce moyen est une illusion.
N'empêche, cet homme est dangereux parce qu'il encourage par ce biais tous les nationalismes fascisants.

[Claude]

En parlant de la q… de Trump, voir la Une de Charlie.
.

[Marc]

Trumpe commence à me pomper l'air !!!!

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[Marc]

Celui-là ?

les idées voyagent et reviennent ....

[ege]

et ce soir, manu premier, il va louer la protection par la bombinette aux européens à combien par mois!

[Claude]

Nenni, ÈGE, c'est comme sa brosse à dents, ça ne se prête pas, et ça ne se loue pas non plus.

Je l’ai écouté et pour une fois, je n’ai rien trouvé à redire mis à part son allergie aux impôts. Et peut-être une réserve sur les chiffres…

[ege]

tu parles, il jubile le mec! s'était déjà résolu à ne rien avoir à faire jusqu'à sa traite dorée qu'on paye avec nos impôts, et le revoila en chef de guerre.

son ministre des armées en peut plus non plus, il rêve de passer à 90 milliards par an,
au moins l'état n'ira pas inutilement financer des pistes cyclables
dassaut, itou, ses ventes d'avion subventionné vont exploser.

nous vivons une époque formidable (qui risque, comme le dit le poete rwandobelge, de devenir fort minable)!

mais ou va t on, j'en sais rien mais nous n'en reviendrons pas

[Claude]

tu parles, il jubile le mec! s'était déjà résolu à ne rien avoir à faire jusqu'à sa traite dorée qu'on paye avec nos impôts, et le revoila en chef de guerre.

son ministre des armées en peut plus non plus, il rêve de passer à 90 milliards par an,
au moins l'état n'ira pas inutilement financer des pistes cyclables
dassaut, itou, ses ventes d'avion subventionné vont exploser.

nous vivons une époque formidable (qui risque, comme le dit le poete rwandobelge, de devenir fort minable)!

mais ou va t on, j'en sais rien mais nous n'en reviendrons pas

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Oui, on vit une époque fort minable parce que le poids de l’international qui a toujours existé
devient en Europe très inquiétant. L’histoire des hommes a régulièrement connu des épisodes dramatiques,
des invasions armées. Mais dans la plus grande partie de l’Europe, depuis les lendemains de la Seconde Guerre,
les secousses guerrières nous ont épargnés.

Né deux ans après cette guerre, j’ai grandi pendant les Trente Glorieuses, j’ai connu globalement
une forme de tranquillité. J’étais trop jeune pour être concerné personnellement
par la « guerre d’Algérie ». J?étais un seconde classe dont l?arme quotidienne était une machine à écrire.

Aujourd’hui, le développement de nombreux pays en a amené certains au niveau de puissances étatiques,
et certains sont tentés par le carnivorisme.

La Russie menace l’Europe c’est un fait. Ce pays non démocratique est gouverné par un nostalgique de l’empire
des tsars. Le pays de ce dictateur a le PIB de l’Espagne mais son budget militaire est énorme.
Cette énormité reste un indicateur significatif des projets impérialistes du grand chef.