et là, qui fait Jolly Jumper ???ege a écrit : ↑07 oct. 2025, 11:21ay ay ay! c'est qu'il remet ça le bougre! pour gagner 48 h?
je lui ai trouvé un nouveau blaze: Calamity Manu! le cow boy solitaire qui dégaine des grenades foireuses plus vite que son ombre
et d'ici qques jours, va t on avoir droit au "remake": La fuite au Touquet?
distribution: Manu, Bribri, et en même temps en marche, par ordre d'apparition le tandem 49,3 elisab & dustop, castagneur etc....
Mon coup de gueule du moment
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Re: Mon coup de gueule du moment
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Re: Mon coup de gueule du moment
ben, rachida!
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Re: Mon coup de gueule du moment
Rachida Dada ?
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Re: Mon coup de gueule du moment
Avec son dentier.
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Re: Mon coup de gueule du moment
Je publie in extenso une interview de Sandrine Rousseau.
À lire, Comme nous vivons tous des moments importants où se joue notre vie, cette crise, à la fois politique, économique et culturelle, demande des réponses concrètes. Bien sûr tout peut être (re)discuté mais trouver l'essentiel pour agir ensemble. Nous sommes à la croisée des chemins où nous devons être prêts à bifurquer socialement et écologiquement. Nous n'avons pas beaucoup de temps :
Source : Reporterre
Après la démission du Premier ministe Sébastien Lecornu et la perspective d’une éventuelle dissolution, la gauche peine à se réaccorder. Sandrine Rousseau appelle à faire bloc. La députée écologiste de la 9e circonscription de Paris plaide pour une union fidèle au programme du Nouveau Front populaire (NFP). Elle y voit l’unique chemin possible pour répondre à « un cri puissant » du peuple de gauche, et pour opposer un projet de société solidaire et écologiste à la montée du bloc autoritaire.
Reporterre — Comment vivez-vous cette séquence politique ?
Sandrine Rousseau — Très mal. Parce qu’elle intervient à un moment où le pays traverse une crise profonde. Le tissu associatif se délite faute de subventions, les collectivités territoriales manquent de moyens, les faillites d’entreprises se multiplient, ainsi que les plans sociaux. Pendant ce temps, j’ai le sentiment que le monde politique tourne sur lui-même, comme un poisson rouge dans son bocal, sans jamais répondre aux problèmes réels des gens.
Ce décalage est d’autant plus insupportable qu’on vient de dépasser la septième limite planétaire, sans qu’un mot n’ait été prononcé à ce sujet. J’ai parfois l’impression de vivre dans une dystopie. Dans cette dystopie, la gauche devrait être le remède, le débouché politique à toutes ces urgences sociales, écologiques et démocratiques.
La gauche est-elle en voie de s’unir de nouveau, comme après la dissolution de juin 2024 ?
Sur le papier, oui. À l’Assemblée, nous votons ensemble dans près de 90 % des cas. Nous avons uni nos voix pour les vice-présidences la semaine dernière, et tout le monde s’est retrouvé dans la même salle. Et puis, soudainement, quand on a le plus besoin de nous, des « dramas » éclatent. On se regarde entre nous, on ressasse des rancunes, comme si la politique était une affaire d’humeur. J’ai parfois l’impression d’être dans Les Feux de l’amour — et ça ne m’intéresse pas.
Et du côté des écologistes, il faut qu’on cesse de changer de position d’un jour à l’autre, voire dans la même journée. Ce matin encore, après la rencontre avec La France insoumise (LFI), un communiqué affirmait notre attachement au programme du NFP et à l’union. Quelques heures plus tard, un autre texte laisse entendre que nous sommes prêts à gouverner sans LFI.
La question, c’est : où sommes-nous, et que voulons-nous vraiment ? Pour moi, c’est simple : nous avons un mandat clair, donné par les électeurs il y a un an sur la base du programme du NFP. Ce mandat, nous devons le respecter et avancer avec, sans nous renier.
Pourquoi, selon vous, la gauche n’arrive-t-elle pas à s’entendre ?
C’est une question de présidentielle. La présidentielle pourrit tout, elle corrompt tout dans la vie politique française — et d’abord l’intérêt général. Chacun pense déjà à son calendrier, à son agenda, à 2027.
Nous sommes pourtant à un moment charnière. Et je suis convaincue qu’il existe un manque de gauche et d’écologie pour le peuple français. Il y a un cri puissant des citoyens, qui ne parvient pas toujours jusqu’à nos oreilles, mais qui dit : « On veut la gauche, on la veut vraiment. » Pas par défaut, pas simplement pour faire barrage à l’extrême droite. Mais parce que le programme de la gauche et de l’écologie répond aux besoins concrets du pays et aux défis du siècle.
Qu’est-ce qui rend les écologistes particulièrement légitimes pour retisser le lien entre des forces parfois irréconciliables, comme LFI et le Parti socialiste ?
Nous sommes dans une position pivot. Nous devons l’utiliser à bon escient. J’ai le sentiment que mon parti donne un coup de barre d’un côté, puis de l’autre, sans jamais suivre une ligne claire. Cette ligne, elle existe pourtant : c’est celle du Nouveau Front populaire. Le NFP, et rien que le NFP. C’est ce cap qu’il faut tenir, sans calcul.
On a déjà la méthode. On a le programme. Je pense que les gens ont envie de stabilité, de sérénité, d’être rassurés sur le fait que la gauche est là et constante. Et moi, j’ai envie de leur dire : nous sommes là, avec un programme de rupture. C’est-à-dire que ce ne sera pas comme avant. Y compris dans les réformes de la démocratie, pour que les gens soient mieux représentés.
Le but, aujourd’hui, c’est de donner de l’espoir. C’est de faire relever la tête aux gens, de leur redonner de la dignité dans leur vie, de les sortir du mépris d’une machine qui les écrase. De retrouver l’espoir de lendemains meilleurs. Et surtout, de retrouver le sens du collectif.
Sur quels points programmatiques concrets les forces de gauche pourraient-elles se retrouver facilement ?
Sur la justice et l’égalité. La justice est évidemment fiscale, mais se traduit aussi dans la manière dont on est soigné. Les enfants de riches ne doivent pas avoir un meilleur traitement que ceux de familles modestes. La justice, c’est aussi penser la transformation écologique en fonction des capacités de chacun à y contribuer. C’est refuser les répressions autoritaires contre les mouvements sociaux — comme celle subie par les militants des Soulèvements de la Terre quand ils ont été cueillis chez eux à 6 heures du matin et enfermés sous terre dans les locaux de l’antiterrorisme —, et leur préférer l’écoute et le respect.
L’égalité, c’est faire en sorte que, quel que soit son milieu social, son métier, son âge, son état de santé, sa couleur de peau ou son genre, tout le monde soit traité exactement de la même manière. C’est ça, le projet républicain français — et c’est ça qu’on doit réactiver.
Avec l’écologie comme ciment ?
Oui, l’écologie doit être le ciment. Elle doit être réparatrice, protectrice, comme quelque chose qu’on met autour de nous pour nous protéger. Aujourd’hui, avec le projet de Macron, c’est comme si l’on avait une annonce d’ouragan force 10 et qu’il nous disait de laisser les fenêtres et les portes ouvertes. On sait bien que ce n’est pas le bon chemin. L’écologie, c’est se protéger — se donner collectivement les moyens d’affronter le dérèglement climatique et de réduire, ensemble et de manière juste, nos émissions de carbone.
Après-guerre, le projet collectif de la France, c’était la croissance. Aujourd’hui, il doit être l’écologie.
Dans cette période où le dégagisme menace toutes les formations politiques, comment éviter que la gauche soit emportée elle aussi ?
Il faut d’abord comprendre pourquoi on est dans un dégagisme aujourd’hui. La dernière revendication des Gilets jaunes, quand tout a été étouffé de ce mouvement pourtant vital — parce que c’était un mouvement de vie, de gens qui n’arrivaient pas à vivre et qui demandaient à vivre —, c’était le référendum d’initiative citoyenne, le RIC.
Cela leur a été refusé. Il y a eu plusieurs tentatives de le mettre à l’agenda de l’Assemblée nationale, plusieurs tentatives de l’imposer par référendum, et tout cela a été étouffé par Macron et ses députés.
J’ai le sentiment que la défiance qu’il y a autour du monde politique vient du fait que les tentatives d’avoir une démocratie populaire, un regard direct des citoyens sur leurs élus, ont été foulées aux pieds par Emmanuel Macron. Et il l’a fait, comme à chaque fois, avec arrogance, avec une touche d’humiliation.
Ce sentiment d’humiliation se transforme, ressort forcément à un moment ou à un autre. Je pense qu’il ressort aujourd’hui.
On vous sent très déçue que les personnes issues de votre famille politique n’arrivent pas, face à Emmanuel Macron, face au danger de l’extrême droite, à faire la part des choses...
On est dans Game of Thrones : à la fin, winter is coming [l’hiver arrive]. Et on est dans ce moment-là. C’est-à-dire que là, il faut aller au nord, il faut aller au mur, il faut affronter la montée du fascisme. Et c’est maintenant.
Si on est député ou militant de gauche, c’est maintenant. Pas demain, pas après-demain. Et pour ça, il ne faut pas être dans un combat pour la respectabilité par rapport à telle ou telle famille politique de gauche. Parce que la question, c’est la lutte contre le fascisme. C’est notre capacité à changer les choses, notre volonté, notre ambition.
La société est prête. L’autoritarisme de Macron, l’autoritarisme du camp d’extrême droite, ce n’est que la réponse au fait que le projet de croissance productiviste n’a plus de sens dans la population.
C’est parce que la population française veut de l’écologie, veut de la justice, veut de l’égalité, veut des services publics, qu’en face, la réponse est devenue aussi agressive, aussi violente — quitte à faire s’effondrer notre démocratie. Parce qu’on ne comprend plus pourquoi on va vers cette société de production, de consommation, de croissance actuelle.
Les gens aspirent aujourd’hui à du mieux-être. Et si les politiques au pouvoir sont aussi agressifs, c’est qu’il n’y a plus d’adhésion au modèle qu’ils proposent. Alors ils l’imposent par la force et l’autoritarisme. Mais nous, en face, on a la solidarité, la créativité, la joie et l’enthousiasme. Et c’est ça qu’il faut qu’on fasse vivre.
À lire, Comme nous vivons tous des moments importants où se joue notre vie, cette crise, à la fois politique, économique et culturelle, demande des réponses concrètes. Bien sûr tout peut être (re)discuté mais trouver l'essentiel pour agir ensemble. Nous sommes à la croisée des chemins où nous devons être prêts à bifurquer socialement et écologiquement. Nous n'avons pas beaucoup de temps :
Source : Reporterre
Après la démission du Premier ministe Sébastien Lecornu et la perspective d’une éventuelle dissolution, la gauche peine à se réaccorder. Sandrine Rousseau appelle à faire bloc. La députée écologiste de la 9e circonscription de Paris plaide pour une union fidèle au programme du Nouveau Front populaire (NFP). Elle y voit l’unique chemin possible pour répondre à « un cri puissant » du peuple de gauche, et pour opposer un projet de société solidaire et écologiste à la montée du bloc autoritaire.
Reporterre — Comment vivez-vous cette séquence politique ?
Sandrine Rousseau — Très mal. Parce qu’elle intervient à un moment où le pays traverse une crise profonde. Le tissu associatif se délite faute de subventions, les collectivités territoriales manquent de moyens, les faillites d’entreprises se multiplient, ainsi que les plans sociaux. Pendant ce temps, j’ai le sentiment que le monde politique tourne sur lui-même, comme un poisson rouge dans son bocal, sans jamais répondre aux problèmes réels des gens.
Ce décalage est d’autant plus insupportable qu’on vient de dépasser la septième limite planétaire, sans qu’un mot n’ait été prononcé à ce sujet. J’ai parfois l’impression de vivre dans une dystopie. Dans cette dystopie, la gauche devrait être le remède, le débouché politique à toutes ces urgences sociales, écologiques et démocratiques.
La gauche est-elle en voie de s’unir de nouveau, comme après la dissolution de juin 2024 ?
Sur le papier, oui. À l’Assemblée, nous votons ensemble dans près de 90 % des cas. Nous avons uni nos voix pour les vice-présidences la semaine dernière, et tout le monde s’est retrouvé dans la même salle. Et puis, soudainement, quand on a le plus besoin de nous, des « dramas » éclatent. On se regarde entre nous, on ressasse des rancunes, comme si la politique était une affaire d’humeur. J’ai parfois l’impression d’être dans Les Feux de l’amour — et ça ne m’intéresse pas.
Et du côté des écologistes, il faut qu’on cesse de changer de position d’un jour à l’autre, voire dans la même journée. Ce matin encore, après la rencontre avec La France insoumise (LFI), un communiqué affirmait notre attachement au programme du NFP et à l’union. Quelques heures plus tard, un autre texte laisse entendre que nous sommes prêts à gouverner sans LFI.
La question, c’est : où sommes-nous, et que voulons-nous vraiment ? Pour moi, c’est simple : nous avons un mandat clair, donné par les électeurs il y a un an sur la base du programme du NFP. Ce mandat, nous devons le respecter et avancer avec, sans nous renier.
Pourquoi, selon vous, la gauche n’arrive-t-elle pas à s’entendre ?
C’est une question de présidentielle. La présidentielle pourrit tout, elle corrompt tout dans la vie politique française — et d’abord l’intérêt général. Chacun pense déjà à son calendrier, à son agenda, à 2027.
Nous sommes pourtant à un moment charnière. Et je suis convaincue qu’il existe un manque de gauche et d’écologie pour le peuple français. Il y a un cri puissant des citoyens, qui ne parvient pas toujours jusqu’à nos oreilles, mais qui dit : « On veut la gauche, on la veut vraiment. » Pas par défaut, pas simplement pour faire barrage à l’extrême droite. Mais parce que le programme de la gauche et de l’écologie répond aux besoins concrets du pays et aux défis du siècle.
Qu’est-ce qui rend les écologistes particulièrement légitimes pour retisser le lien entre des forces parfois irréconciliables, comme LFI et le Parti socialiste ?
Nous sommes dans une position pivot. Nous devons l’utiliser à bon escient. J’ai le sentiment que mon parti donne un coup de barre d’un côté, puis de l’autre, sans jamais suivre une ligne claire. Cette ligne, elle existe pourtant : c’est celle du Nouveau Front populaire. Le NFP, et rien que le NFP. C’est ce cap qu’il faut tenir, sans calcul.
On a déjà la méthode. On a le programme. Je pense que les gens ont envie de stabilité, de sérénité, d’être rassurés sur le fait que la gauche est là et constante. Et moi, j’ai envie de leur dire : nous sommes là, avec un programme de rupture. C’est-à-dire que ce ne sera pas comme avant. Y compris dans les réformes de la démocratie, pour que les gens soient mieux représentés.
Le but, aujourd’hui, c’est de donner de l’espoir. C’est de faire relever la tête aux gens, de leur redonner de la dignité dans leur vie, de les sortir du mépris d’une machine qui les écrase. De retrouver l’espoir de lendemains meilleurs. Et surtout, de retrouver le sens du collectif.
Sur quels points programmatiques concrets les forces de gauche pourraient-elles se retrouver facilement ?
Sur la justice et l’égalité. La justice est évidemment fiscale, mais se traduit aussi dans la manière dont on est soigné. Les enfants de riches ne doivent pas avoir un meilleur traitement que ceux de familles modestes. La justice, c’est aussi penser la transformation écologique en fonction des capacités de chacun à y contribuer. C’est refuser les répressions autoritaires contre les mouvements sociaux — comme celle subie par les militants des Soulèvements de la Terre quand ils ont été cueillis chez eux à 6 heures du matin et enfermés sous terre dans les locaux de l’antiterrorisme —, et leur préférer l’écoute et le respect.
L’égalité, c’est faire en sorte que, quel que soit son milieu social, son métier, son âge, son état de santé, sa couleur de peau ou son genre, tout le monde soit traité exactement de la même manière. C’est ça, le projet républicain français — et c’est ça qu’on doit réactiver.
Avec l’écologie comme ciment ?
Oui, l’écologie doit être le ciment. Elle doit être réparatrice, protectrice, comme quelque chose qu’on met autour de nous pour nous protéger. Aujourd’hui, avec le projet de Macron, c’est comme si l’on avait une annonce d’ouragan force 10 et qu’il nous disait de laisser les fenêtres et les portes ouvertes. On sait bien que ce n’est pas le bon chemin. L’écologie, c’est se protéger — se donner collectivement les moyens d’affronter le dérèglement climatique et de réduire, ensemble et de manière juste, nos émissions de carbone.
Après-guerre, le projet collectif de la France, c’était la croissance. Aujourd’hui, il doit être l’écologie.
Dans cette période où le dégagisme menace toutes les formations politiques, comment éviter que la gauche soit emportée elle aussi ?
Il faut d’abord comprendre pourquoi on est dans un dégagisme aujourd’hui. La dernière revendication des Gilets jaunes, quand tout a été étouffé de ce mouvement pourtant vital — parce que c’était un mouvement de vie, de gens qui n’arrivaient pas à vivre et qui demandaient à vivre —, c’était le référendum d’initiative citoyenne, le RIC.
Cela leur a été refusé. Il y a eu plusieurs tentatives de le mettre à l’agenda de l’Assemblée nationale, plusieurs tentatives de l’imposer par référendum, et tout cela a été étouffé par Macron et ses députés.
J’ai le sentiment que la défiance qu’il y a autour du monde politique vient du fait que les tentatives d’avoir une démocratie populaire, un regard direct des citoyens sur leurs élus, ont été foulées aux pieds par Emmanuel Macron. Et il l’a fait, comme à chaque fois, avec arrogance, avec une touche d’humiliation.
Ce sentiment d’humiliation se transforme, ressort forcément à un moment ou à un autre. Je pense qu’il ressort aujourd’hui.
On vous sent très déçue que les personnes issues de votre famille politique n’arrivent pas, face à Emmanuel Macron, face au danger de l’extrême droite, à faire la part des choses...
On est dans Game of Thrones : à la fin, winter is coming [l’hiver arrive]. Et on est dans ce moment-là. C’est-à-dire que là, il faut aller au nord, il faut aller au mur, il faut affronter la montée du fascisme. Et c’est maintenant.
Si on est député ou militant de gauche, c’est maintenant. Pas demain, pas après-demain. Et pour ça, il ne faut pas être dans un combat pour la respectabilité par rapport à telle ou telle famille politique de gauche. Parce que la question, c’est la lutte contre le fascisme. C’est notre capacité à changer les choses, notre volonté, notre ambition.
La société est prête. L’autoritarisme de Macron, l’autoritarisme du camp d’extrême droite, ce n’est que la réponse au fait que le projet de croissance productiviste n’a plus de sens dans la population.
C’est parce que la population française veut de l’écologie, veut de la justice, veut de l’égalité, veut des services publics, qu’en face, la réponse est devenue aussi agressive, aussi violente — quitte à faire s’effondrer notre démocratie. Parce qu’on ne comprend plus pourquoi on va vers cette société de production, de consommation, de croissance actuelle.
Les gens aspirent aujourd’hui à du mieux-être. Et si les politiques au pouvoir sont aussi agressifs, c’est qu’il n’y a plus d’adhésion au modèle qu’ils proposent. Alors ils l’imposent par la force et l’autoritarisme. Mais nous, en face, on a la solidarité, la créativité, la joie et l’enthousiasme. Et c’est ça qu’il faut qu’on fasse vivre.
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Re: Mon coup de gueule du moment
si ces c... de gauche (soit disant) ne se mettent pas tous ensemble, qu'ils ne comptent pas sur ma voix à la prochaine occasion.
la donnerai à L.O. ou au N.P.A.
la donnerai à L.O. ou au N.P.A.
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Re: Mon coup de gueule du moment
Ben alors ! C’est sûr que LO et NPA ne sont pas souvent ensemble ! encore que le NPA, ancienne LCR, a tenté par le passé de se regrouper, mais sans succès.....Il faut écouter pour ça Olivier Besancenot qui explique très bien....
Qui disait que trois trotskystes c'est une scission et deux anarchistes une librairie ?
Mais bon. je comprends autrement... l'union de la gauche a toujours été un leurre pour le moment, à défaut d'une vraie réponse et c'est comme ça depuis 1905.
Parce que classés tous à gauche, on ne s'est pas rendu compte qu'ils ne sont pas tous vraiment à gauche.
Le parti socialiste/ex SFIO a toujours été une part de la classe de la grande bourgeoisie sur laquelle s'est greffée une fraction de la petite bourgeoisie....donc plutôt à droite et de l'autre un Parti communiste (plutôt stalinien) une grande partie de la classe ouvrière et employés (aujourd'hui, le pc s'est noyé dans une tentative de renouveau) aujourd'hui plutôt représenté par LFI (la comparaison s'arrête là parce que aujourd'hui, sa représentation déborde de tous côtés) qui est la plus importante force à gauche, la mieux organisée, avec une tendance sociale-démocrate mais la plus efficace, malgré tout.
Et au milieu une force nouvelle, les écolos, aussi actifs, qui s'éparpillent et se disputent le leadership....il faut écouter les discours, Sandrine Rousseau et Marine Tondelier entre autre embarqués dans des positions improbables et souvent contradictoires....
Mais bon, pas facile de s'y retrouver, les Français ont toujours eu ces tendances depuis des lustres.
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Re: Mon coup de gueule du moment
Interview Rousseau.
Je lirai + tard. Le boulot m’appelle.
.
UNE PAUSE.
Interviewée MLP déclare aujourd’hui qu’elle censurera « jusqu'à la dissolution ». Elle est sûre d’y avoir un avantage. Rien à perdre, tout à gagner. Elle est portée par les divisions de la « gauche » et l’ombre portée de JLM. Par leur incapacité à lutter contre la xénophobie alors que la démographie pose problème.
Et au final elle espère qu’à force de servir le »réflexe du front républicain » soit usé. Ce qui serait logique.
Jecretourne faire mon ménage.
Je lirai + tard. Le boulot m’appelle.
.
UNE PAUSE.
Interviewée MLP déclare aujourd’hui qu’elle censurera « jusqu'à la dissolution ». Elle est sûre d’y avoir un avantage. Rien à perdre, tout à gagner. Elle est portée par les divisions de la « gauche » et l’ombre portée de JLM. Par leur incapacité à lutter contre la xénophobie alors que la démographie pose problème.
Et au final elle espère qu’à force de servir le »réflexe du front républicain » soit usé. Ce qui serait logique.
Jecretourne faire mon ménage.
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Re: Mon coup de gueule du moment
à l'Elysée, le ménage se fait en glissant les saletés sous le tapis ! Lecornu 2 en route pour un tour de piste !
Cette stupéfiante fin de règne va nous mener au fond du trou. Macron va nous servir un budget de restriction, de précarisation...
Et la gauche, si elle ressort les poches vides, elle devra néanmoins s'entendre pour mettre en place le programme du NFP.....
Crise politique, financière, culturelle....on n'est pas sortis de l'auberge !
Cette stupéfiante fin de règne va nous mener au fond du trou. Macron va nous servir un budget de restriction, de précarisation...
Et la gauche, si elle ressort les poches vides, elle devra néanmoins s'entendre pour mettre en place le programme du NFP.....
Crise politique, financière, culturelle....on n'est pas sortis de l'auberge !
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Re: Mon coup de gueule du moment
Dans l’ensemble, l’auberge reste un lieu confortable. Pour qu’elle fonctionne, il faut aller faire les courses. Et donc en sortir et se risquer en dehors où l’on n’est pas sûr de trouver ce dont on a besoin.
Pour qu’elle fonctionne bien notre auberge, faudrait que le dérèglement climatique ne monte pas en nuisances, que les États s’y mettent vraiment plus.
Enfin il faudrait que les autres pays ne soient pas des sources d’aléas. Je parie que la guerre d’Israel si elle s’arrête, ne permettra sans doute pas d’aller vers un apaisement durable. Les pays européens sont dans la cible d’un tsar : cette réalité devrait implique des modifications dans les calendriers politiques nationaux mais ce n’est pas le cas, je ne le vois ni à gauche, ni à droite. Les incompétences et l’impérialisme de Trump, plus les appétits de divers autocrates sont à terme des éléments perturbateurs de la vie de l’auberge mais la plupart font comme si l’auberge était une île.
Tous ces aléas n’apparaissent pas dans les débats franco-français paralysés par des sujets secondaires ou nuls comme celui de l’immigration.
.
Pour qu’elle fonctionne bien notre auberge, faudrait que le dérèglement climatique ne monte pas en nuisances, que les États s’y mettent vraiment plus.
Enfin il faudrait que les autres pays ne soient pas des sources d’aléas. Je parie que la guerre d’Israel si elle s’arrête, ne permettra sans doute pas d’aller vers un apaisement durable. Les pays européens sont dans la cible d’un tsar : cette réalité devrait implique des modifications dans les calendriers politiques nationaux mais ce n’est pas le cas, je ne le vois ni à gauche, ni à droite. Les incompétences et l’impérialisme de Trump, plus les appétits de divers autocrates sont à terme des éléments perturbateurs de la vie de l’auberge mais la plupart font comme si l’auberge était une île.
Tous ces aléas n’apparaissent pas dans les débats franco-français paralysés par des sujets secondaires ou nuls comme celui de l’immigration.
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Re: Mon coup de gueule du moment
Dans l'ensemble, assez d'accord.
Sauf que je ne vois à droite que la source des problèmes auxquels nous sommes confrontés.
À gauche c'est beaucoup plus nuancé. LFI semble le mieux correspondre à des réponses possibles, oui mais. À l'autre bout, le parti socialiste est comme depuis le début de leur existence aux prises entre le maintien du capitalisme et de son aménagement social avec le reste de la société (idem avec le PC).
Au milieu les écolos, nouveaux venus dans la sphère politique, qui posent le véritable problème de notre relation avec la nature, avec les conséquences que nous subissons de plus en plus consciemment, de notre manière de vivre, des effets nocifs sur le reste de la planète.
Ce qui fait que l'ensemble fonctionne à mon avis comme ça : le capitalisme, à la suite du féodalisme, a fait son temps, il devient destructeur dans tous les sens du terme. Il doit laisser la place à un autre système à inventer (qui a déjà des structures de base actuellement).
Ce système ne viendra dans sa phase active qu'avec la volonté et l'action du peuple (cette notion prête à confusion parfois mais je n'en ai pas d'autre), en dehors des partis mais pas sans eux, il en a inventé des petits morceaux qui fonctionnent plutôt bien.
En marge (si j'ose dire!), je pense que le sujet de l'immigration (le racisme) est une vraie question qui doit être développée, ce n'est pas du tout secondaire parce qu'elle sert de pare-feu pour le maintien de cette société inégalitaire.
c'est un résumé, bien sûr.
Sauf que je ne vois à droite que la source des problèmes auxquels nous sommes confrontés.
À gauche c'est beaucoup plus nuancé. LFI semble le mieux correspondre à des réponses possibles, oui mais. À l'autre bout, le parti socialiste est comme depuis le début de leur existence aux prises entre le maintien du capitalisme et de son aménagement social avec le reste de la société (idem avec le PC).
Au milieu les écolos, nouveaux venus dans la sphère politique, qui posent le véritable problème de notre relation avec la nature, avec les conséquences que nous subissons de plus en plus consciemment, de notre manière de vivre, des effets nocifs sur le reste de la planète.
Ce qui fait que l'ensemble fonctionne à mon avis comme ça : le capitalisme, à la suite du féodalisme, a fait son temps, il devient destructeur dans tous les sens du terme. Il doit laisser la place à un autre système à inventer (qui a déjà des structures de base actuellement).
Ce système ne viendra dans sa phase active qu'avec la volonté et l'action du peuple (cette notion prête à confusion parfois mais je n'en ai pas d'autre), en dehors des partis mais pas sans eux, il en a inventé des petits morceaux qui fonctionnent plutôt bien.
En marge (si j'ose dire!), je pense que le sujet de l'immigration (le racisme) est une vraie question qui doit être développée, ce n'est pas du tout secondaire parce qu'elle sert de pare-feu pour le maintien de cette société inégalitaire.
c'est un résumé, bien sûr.
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Re: Mon coup de gueule du moment
Si je n'aborde pas les questions internationales, c'est qu'elles font partie de la politique actuelle et donc les réponses ne peuvent pas être identiques, selon que l'on gouverne à gauche ou à droite.
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Re: Mon coup de gueule du moment
Encore une fois, tu crois possible la disparition du capitalisme. Mais sans dire surtout
quoi mettre à la place. Ce qui est le cas de LFI qui me donne l’impression de vouloir
nous envoyer contre un mur, tout en klaxonnant bien sûr.
Tous ceux qui ont mené à la destruction du capitalisme , historiquement parlant, s’y sont cassé les dents,
et fait couler trop de sang, et bonus, ils ont offert à leur société de bonnes grosses dictatures.
Tes critiques récurrentes contre le PS, chaque fois que tu insistes, me rappelle l’aveuglement
des communistes allemands qui dénonçaient la « traîtrise « des sociaux - démocrates allemands
alors que le national socialisme, lui, montait, montait. Il se développait et allait les emporter
ainsi que d’autres pans de la société démocratique allemande.
quoi mettre à la place. Ce qui est le cas de LFI qui me donne l’impression de vouloir
nous envoyer contre un mur, tout en klaxonnant bien sûr.
Tous ceux qui ont mené à la destruction du capitalisme , historiquement parlant, s’y sont cassé les dents,
et fait couler trop de sang, et bonus, ils ont offert à leur société de bonnes grosses dictatures.
Tes critiques récurrentes contre le PS, chaque fois que tu insistes, me rappelle l’aveuglement
des communistes allemands qui dénonçaient la « traîtrise « des sociaux - démocrates allemands
alors que le national socialisme, lui, montait, montait. Il se développait et allait les emporter
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Re: Mon coup de gueule du moment
en parlant d'allemagne, à l'époque du 3° reich, il y a un bouquin qui vient de sortir sur la révolte des jeunes qui dénigraient le fürher e tutti quanti du style "swing hitler" à la place de "heil hitler" et croisaient les bras quand d'autres le levaient!
me rappelle plus ou j'ai lu ça mais il y a un article dans wiki, la "swingjugend"
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Re: Mon coup de gueule du moment
Je ne crois pas à la disparition du capitalisme, parce qu'il est en train de disparaître....et j'ai dit que lorsque les gens (le peuple) le décideront, ce processus économique (parce que c'est bien un processus) sera transformé. Par quoi ? Je ne le sais pas, mais par autre chose. LFI me semble représenter la meilleure réponse, mais je ne sais pas jusqu'où ils sont contre le capitalisme, il me semble qu'ils parlent du capitalisme dans sa forme actuelle, le capitalisme financier. C'est curieux Claude ta façon d'insister sur le "quoi mettre à sa place", tu ignores complètement les réponses !
Tu parles d'un mur ? mais nous sommes devant présentement.
Pour le PS, tu méconnais son histoire il me semble. Il suffit d'observer les responsables principaux qui font tout pour sauver le gouvernement actuel, dès lors que celui-ci ménage la chèvre avec le chou.
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Re: Mon coup de gueule du moment
Soyons concrets. Le gouvernement Lecornu fait bien comprendre son projet d'économies sur la santé; ce sont des attaques contre la Sécurité sociale instaurée depuis quatre vingts ans. C'est, depuis le gouvernement Barnier, Bayrou, etc... le même programme ! Le nom remboursement de médicaments, de soins grève des budgets plutôt étriqués dont l'ALD, le doublement des franchises médicales, nous sommes concernés chacun d'entre nous, se soigner devient un luxe..Macron, toujours le même aux commandes manœuvre pour suivre cette politique de démantèlement de la Sécu !